Le réveil va-t-il sonner contre l'Eveil ?

16 nov. 2018 16:00:00 dans NM1

Après les trois belles campagnes vécues sous la houlette du tandem Heitz-Jaudon, l'Etoile vit aujourd'hui un petit passage à vide dans cette première partie de championnat. Passage à vide légèrement identique au début de saison 2014/2015 en PROB avec une dizaine de défaites consécutives. Espérons un scénario identique avec un revirement de situation dans la deuxième partie de championnat.

   

EN DANGER.

Les récentes défaites engrangées par les Carolos à Andrézieux (100-67), à Saint-Quentin (74-59), à domicile devant Aubenas (89-100) et enfin à Boulogne (74-47) alors que l'équipe n'a pas su restée suffisamment longtemps au contact de ses différents adversaires ont fait naître quelques interrogations chez les dirigeants, qui ont débriefé avec chaque élément de notre équipe première.

L'Etoile à deux journées de la fin de la phase aller de la poule A, occupe aujourd'hui la onzième place à égalité avec Aubenas et... Recy Saint-Martin juste devant Kaysersberg et GET Vosges.

Une position d'autant plus inconfortable que les Ardéchois et les Spinaliens en ayant retrouvé Gregg Thondique ou recruté deux nouveaux joueurs vont probablement avoir un autre visage dans les semaines qui arrivent.

   

UN DERBY A PRENDRE AU SERIEUX.

Lors de ce premier derby régional de son histoire contre Recy Saint-Martin, l'Etoile si elle ne réagit pas à tout à craindre d'un adversaire qui s'il est peut-être plus faible sur le papier, a montré un état d'esprit exemplaire.

Ce qui a permis aux "Tangos" d'enlever trois victoires en dix journées face à des concurrents directs pour le maintien. A Andrézieux (84-75) puis contre Aubenas (85-75) et Kaysersberg (81-70).

Et si les Récyots ont logiquement été dominés par trois cadors de la division -Saint-Quentin (84-55), Boulogne (91-63) et Saint-Vallier (103-66)- ils ont par contre bataillé avant de céder face à Orchies (61-68), Sorgues (71-75), Besançon (85-74) et Feurs (58-61).

    

BATTUE EN AMICAL.

Cet été, l'Etoile avait d'ailleurs disputé et perdu en match amical à Recy Saint-Martin. A l'époque, les Carolos venaient à peine de reprendre l'entraînement. Deux mois plus tard, il sera intéressant de voir si la formation ardennaise a rattrapé son retard sur sa voisine marnaise.

    

UN ARDENNAIS EN FACE.

Formé à l'Etoile où il a évolué en poussin, benjamins puis minimes et cadets France sous la direction de Christophe Mehay et Pascal Faux, Antoine Remy sera heureux de venir rejouer dans les Ardennes l'espace d'un week-end. Depuis son départ dans la Marne, le capitaine recyot a joué en N3 à Chalons-en-Champagne, et Cormontreuil avant d'arriver à Recy Saint-Martin pour y connaître deux montées successives.

PR

   

 EN BREF:

 

KAYSERSBERG SE RENFORCE.

En difficulté en championnat, Kaysersberg a enregistré la venue d'un nouvel intérieur lituanien, Adomas Drungilas. En provenance de Roumanie et plus précisément de Cluj Napoca, il palliera dans un premier temps la blessure d'Abdoulaye N'Diaye, absent jusqu'à fin décembre. Ce solide pivot de 28 ans (2m03) formé à Kaunas, a évolué en Suisse, Autriche, Hongrie, Italie et donc en Roumanie.

   

 GET VOSGES AUSSI.

Sur la sellette en raison de faibles performances, l'ailier canado-congolais Éric Bibi et le pivot nigérien Roger Zaki ont quitté GET Vosges.  Le club spinalien a fait revenir Ibrahima Sidibé, un ooste 1 et 2 explosif, fort défenseur ainsi qu'un pivot américain "petit" format en la personne de Rodney Williams (2,01 m, 25 ans). Formé à l'Université de Drexel, en Pensylvannie, le natif de Richmond (Virginie) a débuté sa carrière professionnelle entre deux pays. D'abord en 2e division israëlienne avec le Maccabi Raanana puis avec Baskonia Vitoria en LEB Silver, la 3e division espagnole.

   

UN PREMIER COACH VIRE.

La défaite (83-82) subie chez le promu Kaysersberg a été celle de trop. Boulogne-sur-Mer, pourtant l'une des équipes favorites sur la ligne de départ pour cette saison 2018/19 en Nationale 1 masculine, n'a pas réussi à trouver la bonne carburation après 9 journées de championnat. L'équipe ne comptait que trois victoires. C'est l'entraîneur Frédéric Brouillaud qui en a fait les frais. Le SOMB a annoncé avoir mis "un terme au contrat (!) qui le liait à son entraîneur" et l'avoir remplacé par son assistant Thibault Wolicki. Reste à savoir si l'annonce de la rupture de contrat pour mauvais résultat est légale.

P.R.

 

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