Adrien Labanère : "je me sens libéré"

8 déc. 2018 13:30:00 dans NM1

Adrien, quel a été ton parcours jusqu'à ton arrivée dans les Ardennes ?

« Après avoir été formé dès l'âge de cinq ans dans un petit village landais, Pouillon, où j'ai évolué de mini-poussin à minimes, j'ai rejoint après un an à Horsarieu, l'Elan béarnais où j'ai joué de minimes à Espoirs deuxième année avant de rejoindre la saison dernière Boulazac en Pro B où j'avais la possibilité de m'entraîner avec l'équipe professionnelle. Tout en jouant en espoirs grâce à mon statut de stagiaire"

   

Dans le Béarn, tu as connu une jeunesse sportive particulièrement heureuse.

"En effet, avec les anciens Carolos Corentin Carne et Lucas Dussoulier mais aussi Okobo, Cavalière et Kaba, j'ai trusté tous les titres de champion de France en cadets et Espoirs. J'ai vraiment passé de superbes saisons avec ce groupe de potes. Avec le recul, je me rends compte que j'ai vraiment vécu quelque chose de particulier là-bas. Surtout que la plupart de mes anciens coéquipiers évoluent, aujourd'hui, en Pro A, Pro B ou N1 et même en NBA. A cette époque, j'ai aussi été sélectionné en équipe de France U 17 et participé à un championnat du monde à Dubaï avec Amine Noua, Luc Loubaki et Stéphane Gombauld, trois leaders de cette génération".

   

Qu'est-ce qui t'a amené à signer à l'Etoile ?

"Je voulais vraiment lancer ma carrière et l'Etoile m'a paru le bon endroit pour progresser. Je connaissais Alexandre Casimiri que j'avais souvent croisé dans le Sud-Ouest, j'ai aussi beaucoup échangé avec les Béarnais passés par les Ardennes et qui m'ont encouragé à signer à l'Etoile. Et puis le projet sportif m'a paru intéressant".

   

"J'ai pris du temps à m'adapter à la Nationale 1"

   

Comment as-tu vécu ton début de saison mitigé à l'Etoile ?

"On ne va pas se voiler la face. J'ai effectivement connu des débuts très difficiles ici. Je n'ai pas pris les choses par le bon bout. En fait, je n'avais pas bien appréhendé le championnat de Nationale 1 et j'ai eu du mal à m'adapter à son niveau. C'est une compétition où le jeu individuel prime sur le collectif et où il y a moins d'espaces. Du coup, j'ai mis du temps à m'adapter. Maintenant, je sais vers quoi aller et j'espère bien me relancer. Ma prestation à Besançon doit m'y aider et me remettre en confiance. Je me sens en tout cas libéré. C'est de bon augure pour la suite"

   

Après deux succès contre Recy et Besançon, l'équipe à un bon coup à jouer avec les réceptions consécutives de Kaysersberg, ce dimanche, et Feurs le samedi suivant.

"C'est vrai, les deux matches à jouer coup sur coup à domicile peuvent nous relancer en nous permettant de remonter au classement. On s'est focalisé toute la semaine là-dessus. Et on va tout faire pour enchaîner une série de quatre matches sans défaite avant le déplacement à GET Vosges. En tout cas, on a l'impression d'avoir retrouvé notre identité de jeu à partir d'une grosse défense et d'un partage de la balle en attaque. Enfin, tous les joueurs sont beaucoup plus impliqués".

   

D.S : « As-tu d’autres passions en dehors du basket ? »

A.L : « Je suis très sport et je passe mon temps devant l'écran de télévision à regarder la NBA mais aussi le rugby et les prestations, bien sûr, de la Section Paloise dans le Top 14 ainsi que le football. Je suis ouvert à toutes les disciplines sportives. J'aimerais, par ailleurs, suivre des cours de yoga à Charleville-Mézières, une discipline apaisante, qui pourrait me permettre des trouver de différentes postures pour m'étirer et trouver du calme et de la sérénité".

Propos recueillis par Pascal Remy

   

EN BREF:

D'ALMEIDA EST RESTE.

Déjà qualifié pour la prochaine Coupe du Monde en Chine avec la sélection du Sénégal, Xane D'Almeida a pu rester dans les Ardennes et s'entraîner avec ses coéquipiers afin de bien préparer la venue de Kaysersberg, ce dimanche à 16 heures à l'Arena. Tant mieux pour les Carolos...

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