Place au « classico »

14 oct. 2023 12:00:00 dans NM2

 

Après un succès probant et mérité face au co-leader souffelois (80-78), l’Etoile s’apprête à livrer la manche aller du derby champardennais à Recy Saint-Martin. Une opposition qui fait figure de classique depuis quelques saisons en N2.

"Avant mon arrivée dans les Ardennes, je n’avais joué Recy Saint-Martin que deux fois avec Orchies, depuis les oppositions avec le club marnais se sont accélérées puisque j’en serai déjà à la septième rencontre à la tête de l’Etoile, samedi soir, en comptant les matches amicaux, la Coupe de France et les matches de championnat. C’est donc un adversaire qu’on connait bien." constatait avec humour Jimmy Ploegaerts en milieu de semaine.

 

ESSAYER DE CONFIMER.

Un classico au cours duquel l’entraîneur carolo espère voir son équipe au même diapason que lors de sa dernière prestation devant Souffelweyersheim, invaincu avant son passage à l’Aréna et reparti dans le Bas-Rhin avec un échec dans ses bagages.

Boban Jacdonmi suite à une remise en jeu de Franck Davidson étant parvenu à marquer l’ultime panier à deux secondes de la fin d’un match longtemps dominé par les Carolos qui s’étaient tout de même fait peur en toute fin de partie en prenant un 10-0 après avoir mené deux fois de onze points (67-56 et 71-60).

 

"Au cours de cette rencontre, on a franchi un pas important dans la construction du jeu, l’alternance intérieur-extérieur, la fluidité avec 17 passes décisives et dans l’adresse avec 63 % de réussite  à deux points, 43% à trois points au terme d’une bonne sélection de tirs et 68 % aux lancers-francs (13/19). Ce qui nous a permis de ne pas subir l’agressivité défensive des Alsaciens. Ce succès prouve qu’on avance même s’il y a encore des progrès à faire dans le contrôle du rebond et la gestion de la balle. En laissant encore 17 rebonds offensifs, les visiteurs nous ont sanctionnés par vingt points marqués sur seconde chance, et on s’empêche ainsi de développer des contre-attaques. Il faut donc éviter de donner autant de cartouches et de possessions de balle supplémentaires à nos futurs adversaires." analysait le technicien ardennais.

Le coach positivait par contre sur le danger collectif présenté par sa formation en attaque avec cinq joueurs ayant inscrit 11 points et plus d’autant que Lucas Depaix, Martin Courtois et Hugo Boyer sont eux aussi susceptibles de prendre part à cet apport-points.

"C’est une bonne chose de ne pas dépendre que d’un, deux ou trois scoreurs."

 

A RECY POUR GAGNER.

Dans une compétition très ouverte où il est très difficile de s’imposer à l’extérieur (seulement 13 victoires en déplacements en 35 matches), l’Etoile souhaiterait réaliser une opération rentable dans la Marne en glanant après Liévin (68-81) un second succès hors de ses bases.

Mais Recy n’a pas pour habitude de lâcher des points dans son fief.

Ce derby devrait en tout cas être spectaculaire car si l’Etoile possède une attaque de feu (83,8 pts), Recy pratique lui aussi un basket offensif qui régale ses supporters (76 points par match).

   

"Dans une rencontre entre deux clubs très proches l’un de l’autre, mes joueurs voudront damer le pion à une formation qui les a battus deux fois cet été en préparation." confiait Jimmy Ploegaerts avant l’ultime séance d’entraînement.

En effet, les « tangos » s’étaient imposés d’une courte marge tant à l’Aréna (85-78) que dans la Marne (83-79).

 A l’Etoile d’avoir l’orgueil nécessaire pour reprendre les bonnes habitudes de la saison dernière : deux victoires en championnat (82-75) à l’Aréna et (86-90) à Recy Saint-Martin et une qualification en Trophée Coupe de France à l’occasion du 3e tour régional (82-76).

 

RECY : MEME BILAN QUE L’ETOILE.

Comme l’Etoile, l’ERSM compte trois victoires et deux défaites après les cinq premières journées.  Battus d’un rien à Kayserberg (66-65), chez le relégué de Nationale 1 lors de la soirée inaugurale, les Reciots ont ensuite battu Dourges (91-85), La Charité-sur-Loire (66-71) et Gennevilliers (80-59) avant de s’incliner samedi dernier à Tremblay (80-67) après avoir lâché du lest en fin de match. Les Carolos devront s’efforcer de ne pas emmener Recy dans un match échevelé, susceptible de plaire au meneur Bibolet Ruche, en verve depuis son retour dans la Marne (14, 4 pts), Duchene (13, 2 pts), Le Douarin (12 pts) et Brun (9,2 pts), souvent adroits à longue distance.

 

LE POINT : TREMBLAY SEUL EN POLE POSITION.

Vainqueur de l’Etoile lors de la soirée inaugurale, Tremblay continue son cavalier seul en ayant enregistré sa cinquième victoire d’affilée au dépens, cette fois, de Recy Saint-Martin (80-67). Le club francilien est désormais l’unique leader puisque Souffelweyersheim est tombé à deux secondes de la fin à l’Aréna (80-78). Les Bas-Rhinois partagent donc la place de dauphin avec le favori messin difficilement venu à bout de Liévin (66-57).

Juste devant un quintet composé de Dourges, vainqueur de Gennevilliers (73-65), Recy, l’Etoile, Kaysersberg et Alfortville. Joeuf battu à La Charité-sur-Loire (74-61) est la seule formation à ne pas encore avoir ouvert son compteur de victoires.  Gennevilliers, La Charité et Maubeuge n’ont gagné qu’une seule fois en cinq matches.

 

LE PROGRAMME.

AU menu du week-end, les matches suivants : Souffelweyersheim/Holtzheim (dimanche à 17 heures), Joeuf/Metz, Gennevilliers/La Charité-sur-Loire, Liévin/Tremblay, Maubeuge/Kaysesrberg, Recy Saint-Martin/ETOILE et Alfortville/Dourges.

 

COUPE : L’ETOILE A SAINT-ANDRE-LES VERGERS.

Place au Trophée Coupe de France lors du prochain week-end. L’Etoile jouera le premier tour régional de l’épreuve à Saint-André-les-Vergers chez le club de Nationale 3 aubois. La rencontre a été avancée au jeudi 19 octobre à 20h30.

 

ETOILE-GENNEVILLIERS A 18 HEURES.

Afin de permettre à ses supporters, bénévoles et partenaires de pouvoir regarder le quinze de France de rugby si celui-ci poursuit sa route en Coupe du Monde et joue la demi-finale, les dirigeants de l’Etoile sont parvenus grâce à l’accord du club francilien à avancer l’horaire du prochain match à domicile, le 28 octobre, à 18 heures.

Pascal REMY

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