Mettre la cerise sur le gâteau

19 nov. 2021 17:00:00 dans NM2

C’est dans un contexte de fête que l’Etoile reçoit le deuxième de la poule D, Gennevilliers, ce dimanche (15 heures) à l’Aréna, pour le match du centenaire du club. Une belle occasion de renouer avec la victoire.

 

SE FAIRE PLAISIR.

Emballé à l’idée de recevoir Gennevilliers dans une salle qui sera probablement très fournie en raison du caractère particulier qui entourera cette rencontre, Fabien Calvez souhaite que ses joueurs soient à la hauteur de l’évènement.

"Le moment est idéal pour fidéliser de nouveaux spectateurs alors que l’Etoile suscite déjà un bel engouement derrière elle. Les joueurs sont conscients qu’il y a un bon coup à faire s’ils renouvellent leur dernière prestation à l’Aréna devant WOSB. Il faut qu’on soit en phase avec l’euphorie de cette journée et donner du plaisir au public en dépensant un maximum d’énergie durant quarante minutes."

 

LA GRANDE FOULE ATTENDUE.

La communication qui a été faite sur ce match devrait sans nul doute attirer un grand nombre de spectateurs. Le club a en tout cas frappé un grand coup cette semaine par le biais de l’entreprise Sopaic Repro, d’ailleurs sponsor de l’Etoile, en annonçant son centenaire sur la façade de l’Aréna donnant sur la voie rapide via un affichage de 21 m de long et 7 m de haut. Une façon de faire qui a suscité l’étonnement et la curiosité des automobilistes.

"Jusqu’alors, nous avions expérimenté un tel dispositif seulement pour… Cevital le jour de l’annonce de leur mega-projet industriel, malheureusement avorté sur le site de PSA et plus récemment pour Stellantis aux Ayvelles." nous a confié Stéphane Dupuis.

 

LE DEROULE DE LA JOURNEE.

Cette journée du centenaire du club commencera dès 9h30 à l'Aréna avec une gigantesque revue d'effectifs des différentes équipes de jeunes du club. Des U 5 aux U 11.

A 10 h 3O, le président Luc Torres et les membres du comité directeur accueilleront les invités et les personnalités politiques dans un chapiteau mitoyen à l'Aréna. Malgré la difficulté de rassembler les joueurs occupés par les compétitions nationales ou même étrangères, ce sera tout de même l'occasion de revoir plusieurs anciens basketteurs ayant pris part à différentes périodes à l'épopée de l'Etoile à travers différentes années. Des rescapés de la plus glorieuse époque (Emmanuel Le Goff, Gérard Dauchy, Jean-Claude Mainguet, Patrick Lanaille) à ceux qui ont à un autre moment assuré la continuité tant en Nationale 1 qu'en Pro B (David Condouant, William Mensah et bien sûr Fabien Calvez) voire même en Fédérale (Jean-Marie Kostek). Sans oublier les coachs Mike Gonsalves, Francis Charneux et peut-être Nikola Antic et Cédric Heitz par vision conférence.

Ensuite, à 11 h 30, l'ensemble des personnes présentes pourront découvrir la fresque des 100 ans conçue depuis quelques mois par Théo, un jeune licencié du club, aidé de son père David Henrot, connu pour être le photographe attitré du club depuis plusieurs années.

Cette découverte se fera dans les coursives de l'Aréna, là où le grand public pourra la découvrir dans l'après-midi avant ou après la rencontre de Nationale 2 ou à la mi-temps du match contre Gennevilliers.

 

XAVIER VAUTION A l'ANIMATION.

Après l'apéritif, les invités du club seront appelés à passer à table. Durant ce déjeuner festif, l'Ardennais Xavier Vaution qui a toujours affiché son soutien au club carolo, animera ce moment à travers différents témoignages d'anciens et actuels licenciés et de bénévoles du club.

Après avoir suivi une école de journalisme, Xavier a commencé en 1997 comme stagiaire à TF1 pour lequel il a suivi la Coupe du monde de football 1998.

La même année, le Carolomacérien a suivi Hervé Mathoux à Canal + où il a commencé à travailler sur le basket avec George Eddy durant quatorze ans.

En 2012, il est recruté par BeIN au moment où la chaîne récupère la NBA. Une belle opportunité pour ce fan de toujours des Los Angeles Clippers.

Il va alors monter le service basket de BeIN en recrutant notamment Eric Micoud, Remi Reverchon, Jacques Monclar, Chris Singleton et Audrey Sauret.

Un travail qui ne l'a jamais empêché de suivre de très près l'évolution de l'Etoile de Charleville-Mézières Ardennes.

 

LE MATCH DU DIMANCHE.

Après la séquence festivités, place à la compétition actuelle avec le coup d’envoi à 15 heures de la rencontre de Nationale 2 opposant le cru 2021-2022 de l’Etoile à Gennevilliers en clôture d’une dixième journée qui commence ce samedi soir.

Avec au programme un duel majeur entre Recy-Saint-Martin et Lons-le-Saunier, et trois autres rencontres qui peuvent encore modifier la situation en haut de tableau : Prissé-Macon/Metz, WOSB/La Charité-sur-Loire et Tremblay/Beaujolais.

Après avoir rechuté à Holtzheim (103-83), où ils n’auront fait illusion qu’une seule mi-temps « la plus aboutie depuis le début de saison » (dixit Fabien Calvez) avant de s’étioler en seconde période face à une équipe alsacienne insolente à longue distance (13/24 à trois points dont 70 % dans le second acte), les équipiers d’Hugo Boyer n’ont plus le choix. Ils doivent désormais faire le plein à domicile pour rester dans la course aux play-offs.

Pointant désormais à la quatrième place à en compagnie du WOSB, ALL Jura surpris à domicile par Massy (69-71), Beaujolais et les Canonniers de Metz, l’Etoile n’est qu’à une longueur des deux deuxièmes : Prissé-Macon et son adversaire dominical.

Autant dire qu’en cas de succès, les Carolos se relanceront une nouvelle fois avant de terminer l’année par deux déplacements à Massy et La Charité-sur-Loire, les 4 et 11 décembre. Il faudra ensuite patienter jusqu’au dimanche 9 janvier 2022 pour que l’Etoile en termine avec la phase aller. Avec au menu :  la réception de l’étonnant leader reciot avant d’accueillir dans la foulée Tremblay.

"Après avoir joué du très lourd à l’extérieur tout en gagnant à Tremblay et Metz, on aborde une partie de calendrier qui doit nous permettre de nous remettre dans le coup. A nous de commencer une nouvelle série et de nous positionner avantageusement avant la suite des évènements. Dans un championnat si dense, si on parvient à faire un carton plein lors de nos cinq prochaines rencontres, on peut rester dans les clous en sachant que lors du cycle retour, on recevra pas mal de nos adversaires directs."

 

GENNEVILLIERS S’APPUIE SUR SA DEFENSE.

Avec l’étonnante formation marnaise de Recy Saint-Martin, Gennevilliers constitue l’autre bonne surprise de la première partie de la saison. Avec un effectif stable par rapport à la campagne précédente renforcée par deux grosses pointures étrangères _ Eric Terry (15, 1 pts) et l’excellent meneur de jeu serbe Petar Vorkapic (12,7 pts) _ l’équipe coachée par Nenad Papic est un solide dauphin. Avec six victoires lors des huit premières journées, le GBC en s’appuyant le plus souvent sur la meilleure défense du championnat (68 ,2 points encaissés en moyenne par match) a fait des ravages sur son passage en battant Metz (73-65), Beaujolais (64-61), Holtzheim (98-61) et Joeuf (70-74). Avant de prendre une trempe complètement inattendue dans le choc prétendu au somment contre Recy (47-99), la semaine passée.

Autant dire que les joueurs des Hauts-de-Seine viendront la bave aux lèvres dans les Ardennes.

 

LA REMONTADA DU WOSB.

Battu sur le fil à l’Aréna le 7 novembre dernier (77-76), le WOSB  en enchaînant après ce second échec sur deux succès consécutifs face à Tremblay lors d’un match en retard spectaculaire (100-92) et à Juvisy (59-70) se retrouve dans une excellente position d’attente en attendant la mise à jour de son calendrier samedi prochain à l’occasion du derby alsacien à Holtzheim.

Pascal REMY

 

LES SOUVENIRS D’HERMANNSSON.

Avant la rencontre d’Eurocup entre son club, Valence, et Bourg-en-Bresse, l’ancien Carolo, Martin Hermannsson a accordé un interview au site Bebasket dans lequel il livre son ressenti sur le chemin parcouru depuis son arrivée dans les Ardennes en tant que rookie.

"Je pense que peu de personnes auraient pu s’attendre à une telle destinée pour moi quand j’ai signé à Charleville-Mézières" confie-t-il.

Passé ensuite par le CCRB, l’Alba Berlin et Valence, l’international islandais garde en tout cas un excellent souvenir de sa période sous le maillot carolo.

"J’ai vraiment de bons souvenirs de ces deux années dans les Ardennes et la Marne sous la direction de Cédric Heitz."

Martin a gardé des relations avec Damien Bouquet lequel est allé le voir en Islande, l’été dernier.

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