L’Etoile candidate à une place en Nationale 1 !

18 juin 2021 19:00:00 dans NM2

L’Etoile de Charleville-Mézières est en piste pour recevoir une wild-card afin d’intégrer la Nationale 1 lors de la prochaine saison suite aux places laissées vacantes par la fusion opérée entre Soufelweyersheim et Gries Oberhoffen et les possibles abandons de Vanves et Pont-de-Chéruy.

 

Le suspense sur l’attribution des wild-cards pour la Nationale 1 en vue de la saison 2021-2022 continue. Même si la réunion du comité directeur de la FFBB, tenue fin mai, a tout de même permis de faire avancer les choses avec l’établissement d’un classement des potentiels candidats.

Après étude de tous les dossiers résultant de l’appel à candidatures organisé quelques semaines plus tôt, L’Etoile pointe, en effet, actuellement avec 77, 5 points à la troisième place de ce ranking derrière Lyon SO (80,5) et Cergy Pontoise (78). Un rang qui pourrait lui permettre de figurer à la mi-juillet parmi les futurs pensionnaires de la troisième division professionnelle.

Luc Torres qui, depuis quelques semaines, avait discrètement postulé en activant tous les leviers pour prendre l’ascenseur en Nationale 1 grâce à une invitation privilégiée a donc déjà obtenu un premier résultat tangible.

L’Etoile figure belle et bien parmi les clubs les mieux placés pour les deux ou trois strapontins qui seront proposés par les instances nationales.

A l’heure actuelle, une place, semble-t-il promise au Lyons SO, est d’ores déjà disponible. Deux autres pourraient être offertes à Cergy Pontoise et à l’Etoile si Vanves et Pont-de-Chéruy confirment leur défection en demandant leur rétrogradation à l’échelon inférieur ou s’ils n’étaient plus acceptés à ce niveau.

 

L’Etoile a répondu à toutes les cases

 

Dès qu’il a eu vent de la conjugaison de ces différents éléments et d’une possibilité de monter en N1 par la voie administrative, Luc Torres a donc déposé un dossier de wild-card. Bien lui en a pris, car l’Etoile a donc démontré qu’elle présentait toutes les garanties nécessaires pour prétendre à cette accession.

Soutenue dans son projet par les différentes collectivités territoriales (Région, département et Ardenne Métropole), toutes prêtes à suivre, Luc Torres a présenté un document solide et bien argumenté cochant ainsi l’ensemble des cases nécessaires. L’Etoile n’a plus maintenant qu’à attendre la composition des deux groupes de Nationale 1 pour savoir si elle sera belle et bien dans le coup.  Ce qui reste envisageable.

Selon les critères demandés au cahier des charges, le club ardennais a démontré qu’il avait pas mal d’atouts dans sa poche : les bons résultats sportifs et le niveau où l’Etoile a pratiqué entre 2017 et 2020, une infrastructure sportive, l’Arena, digne de la Jeep Elite ou de la Pro B, l’histoire légendaire du club et enfin un budget raisonné et répondant aux demandes des instances nationales. Celui-ci fera l’objet d’un prochain rendez-vous, le 24 juin, devant la commission de contrôle de gestion. Et l’Etoile a bon espoir de trouver d’ici là, les 80.000 euros de mécénat privé permettant de mettre ses comptes définitivement à l’équilibre.

La FFFB devrait aussi tenir compte dans sa décision finale de la concurrence d’autres clubs pro masculins dans la région. L’Etoile semble là mieux lotie que Lyon SO et Cergy Pontoise.

On l’a dit plus haut, l’Etoile n’était pas seule à postuler. Lyon SO, soutenu par Tony Parker, Cergy Pontoise porté par Amara Sy dit l’Amiral et président du syndicat national des basketteurs, Fougères, Berck, Calais et deux autres pensionnaires de la poule D de N2, l’ambitieux… Metz porté par l’ex-international Florent Pietrus et Lons-le Saunier s’étaient eux aussi positionnés et lorgnaient sur une place. Hyères/Toulon et Calais s’étant, eux, retirés.

Fabien Calvez demeure en tout cas dans l’attente de savoir où son équipe sera appelée à évoluer en septembre prochain. Une fois le jugement rendu, il s’emploiera à réussir son mercato estival.

Une chose est sûre : mieux vaut pour l’Etoile être éligible à une wild card vu le recrutement déjà opéré par plusieurs formations de Nationale 2 comme Metz, Beaujolais, Tremblay, Holtzheim, le W.OS.B. et Lons-le-Saunier.

Pascal REMY

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