
Toujours fanny !
3 oct. 2025 23:00:00 dans NM1
Nettement inférieure à son hôte mulhousien, l’Etoile n’a pu éviter une quatrième défaite consécutive (60 -78). La troisième de suite à l’Arena. La saison risque d’être longue si les Carolos ne parviennent pas à trouver l’étincelle offensive qui était la sienne la saison passée.
Devant une jauge moins dense qu’à l’habitude en raison de la présence mitoyenne de la fête patronale, Montout, Samoura et Faulkner répliquaient d’emblée à Michineau et Mwamba (7-7). Ilic et Chambre montaient vite en puissance en créant le premier break (11-16) pour mener à la fin du premier quart-temps :19-13 malgré quatre points de Da Silva. Le MBA s’étant montré un poil plus adroit que son hôte (6-15 aux tirs contre 1.5 à trois points côté carolo et surtout 5 lancers sur 5 tentatives). Michineau, N’nah-Ndong et Da Silva réagissaient (20-21) mais la défense carolo laissait trop de rebonds à Dembélé et Mukuna qui tiraient profit de cette carence et d’un arbitrage très tatillon pour refaire un écart (20-28), comblé en partie par N’nah-Ndong et Joaquim (23-28). Tawredu et Faulkner repoussaient la menace et l’Etoile prenait un premier éclat (23-35).
Trop fébrile dans le jeu
Les réactions sporadiques de Joaquim, pas très à l’aise dans la raquette, Da Silva et Depaix étaient insuffisantes (29-38) pour troubler Faulkner, Tawredu et Mukuna de plus en plus impactant au fil des minutes et qui jouaient alors à leur guise. Da Silva écopait d’une troisième faute, ce qui n’arrangeait en rien l’affaire de Carolos, menés de douze longueurs à la pause en étant trop indigents sur le plan offensif et manquant par ailleurs de créativité avec seulement 5 passes décisives (31-43). « Mais il y a encore un manque de vécu collectif et trop d’approximations » dira après coup le technicien carolo. Dominants durant plus de quatorze minutes, les Mustangs, eux, avaient fait la différence grâce à une réussite aux tirs (16/31) moins suspecte que leurs hôtes (11/29 dont 3/11 à trois points).
A la reprise, Montout avant de sortir suite à une blessure à l’épaule, Ilic, et Samouira enfonçaient le clou (36-51). Malgré de rares soubresauts de Joaquim et de N‘Nah-NDong, Bron, Ilic et Chambre participaient à un cavalier seul mulhousien (42-63) lors d’un troisième quart-temps mené de main de maîtres par les Mustangs (20-11). Malgré Da Silva, N’nah-Ndong et Michineau (49-66), Chambre, Ilic et Mukuna gardaient sans mal le matelas précédemment acquis (53-73). In fine, Mulhouse grâce à un solide collectif l’emportait 78-58 sans jamais avoir souffert puisqu’il avait empoché trois quart-temps. Mulhouse avait fait mieux que la saison dernière puisqu’il s’était alors incliné dans l’écrin ardennais le 15 novembre 2024 : 100-97. L’Etoile sans attaque (36,8 % d’adresse dont 6/26 à trois points) et malgré une grosse domination aux rebonds (43 à 28), l’un de ses rares points forts, avait encore égaré trop de ballons pour pouvoir rivaliser avec ce type d’adversaire. Comme face à Boulogne, le banc adverse avait encore été beaucoup plus productif : 17 points pour l’Etoile et 41 pour les Alsaciens.
Les Carolos vont maintenant disposer d’une semaine de travail avant de se projeter sur la prochaine échéance à l’extérieur, vendredi prochain à Loon Plage.
Pascal REMY
Les marqueurs : Lu.Depaix 5, Michineau 16, Courtois, Kieger, N’nah-Ndong 12, Mikeladze, Da Silva 15, Mwamba 5, Tonji, Joaquim 7.
LE MOT DU COACH :
Jimmy Ploegaerts : « Seul, le travail nous permettra de nous sortir de cette spirale négative. »
"Le résultat est parlant. C’est une nouvelle défaite par un écart conséquent. Mais c’était difficile, ce soir, d’attendre du mieux entre le match de mardi et celui-ci. On ne disposait pas assez de temps pour changer les choses. Mais ce n’est pas une excuse. Aujourd’hui, on traverse une période difficile. Je regrette qu’on ait raté le coche contre Boulogne, le seul qui était prenable en ce début de saison. Ce soir, on a avancé sur certaines choses par période tout en retombant dans nos travers sur d’autres paramètres. Il faut qu’on arrive à maitriser les choses en même temps. On a encore perdu trop de ballons (25 au total). Par contre sans chercher à positiver plus qu’il ne faut, j’ai trouvé que par séquence dans l’identité de jeu, on a cherché un peu plus à jouer ensemble. Mais il y a encore un manque de vécu collectif et trop d’approximations. J’ai senti aussi un meilleur état d’esprit et vu un peu plus de gnac. On a moins baissé les bras. C’est un pas en avant mais il reste encore beaucoup de chemin à faire pour espérer empocher une victoire. La seule solution pour trouver la clé, c’est le travail qui nous permettra de nous sortir de cette spirale négative. Il faut qu’on se concentre là-dessus tout en restant soudé. On va s’accrocher. Il n’est pas question de baisser les bras. Il faut aller chercher tous les progrès qu’il y à faire pour se rapprocher de cette fameuse victoire et forcer le déclic."