
L’Etoile devra finir le travail, mardi
9 mai 2025 23:00:00 dans NM1
Vainqueur sur le fil d’un de ses trois concurrents directs, Poissy (88-84) mais sans être parvenue à prendre le panier average du match aller (105-101), l’Etoile (37 points) qui a appris aussitôt le coup de sifflet final les victoires de Fougères et Toulouse à Berck (85-67) et Feurs (72-71) va donc être obligée d’utiliser son dernier joker et battre le Pôle France, mardi à 18 heures à l’Arena, pour supplanter Poissy (38 points) et… Fougères (39 pts). Toulouse (39 pts) grâce à ses précédentes victoires contre Poissy (deux fois), Fougères (une fois) et l’Etoile (une victoire et un différentiel de + 18), est pour sa part d’ores-et-déjà rassuré sur son sort. Il faudra donc encore patienter quatre jours et peut-être l’ultime money-time de la saison pour être définitivement fixé !!!
Davidson (20 pts, 21 d’évaluation, Malonga (15 pts, 7 passes), et Clet (14 points, 4 passes mais 7 balles perdues) ont été les éléments majeurs dans les rangs de l’Etoile.
En attendant, mettez-vous bien en tête le classement tel qu’il est ce soir : 8. Toulouse et Fougères 39 points, 10. Poissy 38 points, 11e Etoile 37 points mais un match de retard.
LE MATCH : L’ETOILE ARRACHE UNE FINALE.
Devant 1.600 spectateurs et dans une ambiance euphorisante, l’Etoile contrainte de l’emporter dans cet avant-dernier match de play-down débutait dare-dare via Courtois (deux paniers à longueur distance ), Kovanusic, Mkamba et Clet qui réussissaient une entame parfaite (5-0, 19-2). Cham stoppait l’élan carolo mais Malonga et Kovanusic continuaient de plus belle (26-9). Kovanusic muselait Joaquin, Mkamba était égal à lui-même, Malonga et Courtois scoraient à trois points. Les Carolos jouaient alors sur un nuage. Mais la machine se grippait un peu. Joaquim, Cham et Yao Delon en profitaient pour grignoter leur handicap (26-18). Davidson repoussait cette éventuelle menace de deux paniers primés et l’Etoile reprenait ses distances pour mener 31-18 au terme d’une séquence à 19-2 à la fin d’un premier quart-temps tonitruant : 68,4 d’adresse dont 75 % dans la raquette et 50 % à trois points, dix passes décisives et 45 d’évaluation à 15.
Davidson brille mais sort trop vite
Poissy revenait une première fois à dix longueurs mais la relation Malonga-Kovanusic faisait mal aux visiteurs et ce duo était en plus bien épaulé par Davidson (40-23). Correa et Durand diminuaient soudain la note et refroidissaient la salle (40-38). Et Ploegaerts demandait son premier temps mort. Scénario malheureusement déjà vu à l’Arena : L’Etoile venait de prendre un 15-0. Et comme le duo arbitral pourrissait le déroulement de la rencontre, celle-ci devenait franchement électrique (43-39). A l’agonie en début de match, le PBA prenait même pour la première fois les commandes par Closson (43-44). Si Clet (3/6 aux tirs) et Courtois (3/5 à trois points) sortaient un peu de leur torpeur, les Pissiacais remis en confiance par l’incroyable baisse de régime des locaux pouvaient s’estimer heureux d’être pointés à trois points derrière à la pause 54-51.
Quel suspense !
Au retour des vestiaires, Closson et Michineau reprenaient le lead (54-56). Il fallait attendre plus de cinq minutes pour voir Davidson déflorer à nouveau la marque pour signer la quatrième égalité (56-56). Mais ce n’était qu’un feu de paille et le PAB maîtrisait le tempo (58-63) malgré un Davidson très affuté mais par contre trop naïf en défense (63-65). Avant le dernier quart-temps, l’Etoile restait menée : 64-70. Clet et Davidson, toujours aussi efficace, relançaient aussi sec les actions carolos (73-73). Mais Davidson commettait sa cinquième faute privant l’Etoile de son principal scoreur (20 pts en 30 minutes). Malonga, Mkamba et Courtois remettaient les gaz en redonnant des couleurs aux Carolos qui reprenaient alors le panier-average sur les deux matches (83-78). Da Silva rentrait un gros tir puis Clet sur une interception maintenait l’Etoile devant (85-81). Mais dans le money-time, entre lancers francs manqués et pertes de balle, Da Silva enquillait encore un gros shoot à 21 secondes de la fin (85-84). Malonga transformait ses lancers (86-84). Dans une fin de partie irrespirable, Poissy écopait une intentionnelle. L’Etoile était malheureusement déficiente aux lancers (15/25 contre 22/29 à Poissy), mais Malonga mettait les deux siens. L’Etoile l’emportait finalement 88-84 et assurait l’essentiel avec l’espoir de pouvoir encore « griller » Poissy et Fougères au bout du bout d’un exercice qui restera dans les annales du club ardennais.
Maintenant, rendez-vous à tous, mardi. On croise les doigts.
"J’espère que les gens qui ont terminé debout ce soir pour nous encourager seront à nouveau là pour partager des émotions avec nous lors de cet ultime rendez-vous." concluait l’actif Jimmy Ploeagerts.
Pascal REMY
LES MARQUEURS : Clet 14, Luc. Depaix 2, Malonga 15, Davidson 20, Courtois 12, Kieger, Boyer, Mkamba 13, Auburtin, Mikeladze, Lo.Depaix, Kovanusic 11.
LE MOT DU COACH :
Jimmy Ploegaerts : « On est toujours en vie, le boulot n’est pas fini »
"Certes, on n’a pris le panier-average sur Poissy, mais ça reste une soirée gagnante et le fait d’avoir empoché cette "demi-finale", cette victoire fait que l'on s’est accordé une chance supplémentaire et une "finale" mardi contre le Pôle France, où en cas de victoire, on aura la possibilité de passer devant dans le mini championnat avec nos trois concurrents directs devant Poissy mais aussi Fougères. Ce soir, il y a donc du soulagement mais une joie contenue. Le boulot n’est pas fini. Seul Toulouse est indemne, ce soir. Notre objectif est donc d’aller chercher cette neuvième place qui nous tend les bras. Mais on connait aussi toutes les qualités du Centre Fédéral et on sait qu’il faudra être au top pour assurer ainsi notre survie. Car on a déjà fait les frais devant cette formation. Il faut aller chercher une victoire mardi. C’est trois jours d’efforts et de sacrifices en plus pour assurer un maintien sportif. Ce soir, je suis très fier du cœur et du caractère qu’on a montré. Entre un début de match de grande qualité puis le répondant affiché quand on était dans le dur et qu’on a souffert de l’impact physique mis par l’adversaire, il y a eu beaucoup d’ingrédients positifs. Et on a su renverser la tournure du match dans les ultimes minutes. Et tout ça nous offre un ultime match en début de semaine prochaine."