Cette fois, il ne va pas falloir se louper

13 nov. 2025 17:45:00 dans NM1

Avec la réception de Besançon ce vendredi et le déplacement à Salon de Provence, une semaine plus tard, l’Etoile va disputer deux matchs capitaux pour accroître une fois pour toute son capital-points et se redonner une chance dans la lutte pour le maintien en N1. La victoire est indispensable lors de ces deux échéances cruciales sinon le reste de la saison va paraître bien long.

Les défaites s’accumulent pour l’Etoile (neuf en dix matches) dont six de suite à domicile depuis le début de l’exercice. Ce qui ne favorise pas la confiance. A Berck, samedi, les Carolos après un début de match qui laissait croire à un match de bonne tenue (21-19, 24-21, 30-25), la défense une fois encore trop permissive du club ardennais a fait nettement pencher la balance en faveur des Paumier (22 pts), Bordes (17 pts) et Grebongo (14 pts) lesquels ont déroulé pendant quatre quart-temps (20-19, 29-21, 23-16 et 27-17). Un cavalier seul soldé par 100-73, synonyme de sixième succès consécutif pour les Nordistes. Le pigiste médical Benoit Mangin faisant forte impression pour sa première sortie avec Berck : 7 passes, décisives et deux tirs primés en seulement 17 minutes. Coté carolo, seuls Maydden N’Nah Ndong (15 pts à 6/8 aux tirs, 4 rebonds et 5 interceptions à savoir toutes celles de l’Etoile dans ce match pour 23 d’évaluation) et Michineau (9 pts dont 4 lancers, 3 passes et 13 d’évaluation) sont sortis de la torpeur au sein d’une équipe, par ailleurs, copieusement dominée aux rebonds (38-27). Lucas Depaix s’avérant au terme du match le… meilleur rebondeur carolo avec cinq prises.

 

ÇA PASSE OU ÇA CASSE.

Lors des deux prochaines journées, les basketteurs carolos s’ils veulent redonner une once d’espoir quant à leur maintien en Nationale 1 doivent donc plus que jamais s’imposer contre Besançon et Salon de Provence qui naviguent actuellement dans les mêmes eaux. C’est impératif sinon le club ardennais pourra se faire du mouron pour la suite des évènements. Cela passe ou ça casse…

L’avis de Jimmy Ploegaerts avant cette semaine décisive :

"Nous avons préparé le premier rendez-vous comme un match très important et déterminant pour la suite dans l’objectif du maintien. Il faut réussir une avancée en remportant une victoire indispensable. Et si on parvenait à prendre ce match, on essaiera de continuer sur cet élan en allant nous imposer ensuite à Salon. Mais avant cela, il faut gagner cette première finale pour le maintien."

 

Y METTRE LE CŒUR, LES TRIPES ET LE TALENT.

Pour en finir avec le marasme du moment, les basketteurs carolos devront mettre les bouchées doubles, mouiller le maillot, se battre sur tous les ballons à leur portée, ne pas se planquer en défense et ferrailler sous les panneaux où les Carolos avec seulement 31,8 prises figurent en dernière position dans ce domaine. Car dans ce genre de match qui peut être assimilé à un barrage aller contre un concurrent direct dans la lutte pour le maintien, l’équipe victorieuse ne sera pas forcément celle qui jouera le mieux mais celle qui se battra le plus. Mais en plus de faire preuve de caractère, il faudra aussi que les Carolos se partagent la gonfle et fassent preuve de talent en attaque en faisant monter leur taux d’adresse actuelle (17,2 réussites aux tirs sur 35,7 tentatives à deux points et 42,4 % à longue distance). Conjuguer ces qualités durant quarante minutes ne fera que les rapprocher d’un possible second succès.

 

ENFIN GAGNER A L’ARENA.

Bref, pour ne pas se contenter d’un one shoot contre Metz (80-83),  il va falloir que l’Etoile hausse sérieusement le ton, appréhende le match avec ambition et mette ses atouts et ses muscles en avant pour renverser le destin que certains lui promettent déjà faute de réaction suffisante sur le parquet. Car, en ce mois d’octobre, il est grand temps que le club ardennais apprivoise une fois pour toute l’Arena.

 

BESANÇON MÉRITE MIEUX.

Deuxième du Groupe B l'an dernier avec un bilan à l'équilibre de 20 victoires pour 20 défaites, le BesAC de Laurent Kleefstra avait validé la meilleure saison de son histoire en NM1. Et forcément, après une saison comme celle-ci, les Bisontins espéraient franchir un nouveau cap et intégrer le top 7. Contrairement à l'an dernier où Besançon était reparti d'une feuille blanche au niveau des joueurs mais aussi de l’encadrement, les dirigeants ont misé sur la continuité cette année. Le capitaine Hanck, Jubenot, Pouye et Eliezer-Vanerot ont été conservés. Dans l'autre sens, l'ailier américain passé par Le Havre, Fred Thomas (32 ans, ex-Botafogo, D1 brésilienne) et l'international suédois David Höök (26 ans, ex-Dąbrowa Górnicza, D1 Polonaise) ont débarqué sur les rives du Doubs. Pour compléter l'effectif, Laurent Kleefstra a fait confiance à la jeunesse, en recrutant le meneur Pavel Bronner-Szulc (21 ans, ex-Blois, Elite 2), l'ailier Auguste Cagnet (21 ans, ex-Monaco, Espoirs Elite), le poste 4 Hugo Cluysen (26 ans, ex-Niort, NM2) et le pivot Yannick Nkombou (22 ans, ex-Loon-Plage, NM1). Mais le BesAC n’a pas comblé le départ de Ben Kovac, l’un des meilleurs marqueurs de N1 la saison dernière (15,6 pts). Ses performances ont logiquement attisé les convoitises de clubs du niveau supérieur et l'ailier luxembourgeois a rejoint Évreux, en Élite 2, à l'intersaison. Pourtant, cette équipe bisontine a du potentiel. Elle l’a montré en battant Metz (82-65) et vendredi dernier Salon de Provence (84-61).  Elle l’avait aussi démontré en étant battu chichement chez le leader havrais (72-70), contre le SCABB Lab (72-78), à Mulhouse (63-58), devant Loon (71-75) et à Fos (94-92). « Malgré les défaites qui s’accumulent, je constate que l’équipe reste ensemble et ça c’est positif » constatait d’ailleurs le coach Laurent Kleefstra avant la seconde victoire de sa formation.

 

JOAQUIM RETROUVE UN CLUB QU’IL A UN PEU CONNU.

L’intérieur carolo va croiser ce qui aurait pu être un de ses anciens clubs, ce vendredi. L’angolais était, en effet, appelé à jouer avec l’équipe doubiste après s’être monté convaincant lors de ses sorties de présaison. Mais le BesAC n’ayant jamais reçu la lettre de sortie de son dernier club, l’Interclub, il a été licencié par le club doubiste.

 

JUBENOT BLESSÉ, BILAU EN RENFORT.

Pour pallier l’indisponibilité de l’ancien recyot Calvin Jubenot, victime à Metz d’une double déchirure musculaire aux deux mollets, le BesAC a fait appel pour une durées d’un mois à un jeune rookie français, Josaphat Bilau (2,04 m), un ancien de l’INSEP, qui n’avait plus joué depuis 22 mois. Sevré de compétitions depuis une blessure à un genou sous les couleurs de Rhode Island où il n’a disputé que 26 rencontres lors de son cursus outre-Atlantique en raison de nombreuses blessures.

 

JOUEURS A SUIVRE.

Actuel meilleur rebondeur de la Poule (8,9) l’ancien joueur de Loon, Yannick Nkoumbou est une des principales armes offensives de Bisontins, mais d’autres éléments ont du talent : l’international suédois David Hook, recommandé au BesAC par Jean-Denys Choulet, Hanck, le régulateur de l’équipe, le feu-follet et l’ex-Carolo Idrissa Pouye.

 

RETOUR AUX SOURCES POUR CLUYSSEN.

Auteur d’une saison de bonne facture avec Niort en NM2 (16,2 points par match), la saison passée, celui qui a passé une partie de sa jeunesse à l’En-Avant Vrigne-aux-Bois continue de grimper les échelons. Passé par les Espoirs de Limoges et Dijon, Hugo Cluyssen a ensuite évolué sous les couleurs de Speyer (D3 Allemande) et de Gijon (D4 Espagnole). Signé par Besançon pour remplacer Thibault Boyer, parti à Montpellier (NM2), il découvre le troisième échelon du basket français pour la première fois de sa carrière. Le fils de Luc Cluysen, responsable du centre de formation de Champagne Basket, partagera la raquette avec les pivots Calvin Jubenot (1,98 m, 38 ans) et Yannick Nkombou (2,07 m, 22 ans). Et il fait plutôt bien son ‘taf’, étant le meilleur marqueur (10,6 pts) avec une évaluation de 10,2

 

LA JOURNÉE.

Voici le programme des rencontres de cette douzième journée : ETOILE/Besançon, Boulogne/Saint-Vallier, Loon Plage/Fos Provence, Mulhouse/Le Havre, Orchies/Berck, SCABB Lab/Lyon SO et Salon/Metz.

Pascal REMY

 

 

INFOS :

PLUS DE CLARTE DANS LE CHAMPIONNAT.

Le match en retard entre le Scabb Lab et Orchies s’étant achevé par la victoire du BCO (66-73), on y voit désormais un peu plus clair au classement. L’Etoile qui partage la lanterne rouge avec Metz (12 pts chacun) suit Besançon et Salon (13 points). Le Scabb Lab (15 pts), Lyon So (16 pts) et Saint-Vallier (17 pts), actuellement à égalité avec Loon Plage pourraient être les compagnons de route des Carolos dans la poule basse.

 

LE HAVRE CHUTE POUR LA PREMIERE FOIS.

Evènement en Normandie où Le Havre, impérial durant dix journées est tombé aux Docks Océane devant Loon (89-92). Saint-Vallier, chanceux à l’Arena devant l’Etoile (83-85) quelques jours plus tôt a enchaîné par un second succès de rang en se payant Orchies (84-75) sous l’impulsion du jeune tandem Yao-Deloan (22 pts) - Derradji (19 pts) qui ont su contenir le BCO dans le money-time. Victorieux de Mulhouse en Provence (90-73), Fos qui n’a encaissé que deux revers monte en puissance. Enfin Boulogne s’est relancé en battant Lyon SO (70-53) alors que le Scabb Lab qui restait sur cinq échecs d’affilée a su l’emporter contre Metz (68-65) alors que Besançon signait une seconde victoire devant Salon de Provence (84-61).

 

LE SUCCÈS DU HAVRE AU DEPENS DE BESANÇON CONFIRMÉ.

Le match d’ouverture du championnat de N1, Le Havre/Besançon, avait vu la formation normande battre de justesse l’équipe bisontine (72-70). Mais la commission 5X5 de la FFBB avait noté côté havrais une irrégularité dans la qualification d’un de ses deux joueurs étrangers, en l’occurrence Kevin Richard Bercy (12 pts ce jour-là) et avait donné, par décision en date du 3 octobre, match perdu par pénalité au Havre (0 point), la victoire revenant dès lors au BesAC. En N1, il faut savoir que le règlement n’autorise qu’un seul joueur extra-communautaire. Ce qui, pour Le Havre, est le cas avec l’Américain J. Robertson. Or contre le BesAC, Kevin Richard Bercy figurait sur la feuille de match avec son passeport canadien, donc passeport de joueur extra-communautaire, alors que pour être qualifié, il aurait dû l’être sous son passeport haîtien celui-là, dit Cotonou. Mais, dans cet imbroglio, vous l’aurez compris, Bercy n’était pas enregistré sous ce dernier statut, ce qui avait logiquement valu le jugement en première instance du 3 octobre. Bien évidemment, Le Havre, leader de Nationale 1, a fait appel et fait valoir par son avocat, qu’il n’y pas eu dans ce dossier de manquement volontaire ou d’intention de contourner le règlement, mais simplement une erreur matérielle de saisie administrative de la licence sur la plate-forme fédérale FBI. La commission d’appel, le 24 octobre dernier, est allée dans ce sens et a mis en exergue que la commission de première instance « a méconnu la réalité objective de la situation réelle du joueur. »   En conséquence, la Commission d’appel a réformé la décision prise en première instance et a rétabli Le Havre dans sa victoire.

 

TRYO SE PRODUIRA FINALEMENT A VILLERS-SEMEUSE.

Grâce au soutien de Dupuy, le maire de la commune d’accueil, l’association Les Apéros ardennais pourra organiser avec la collaboration de l’Etoile le concert avec des membres du groupe Tryo.

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