L'Etoile à Recy avec... Johan Clet !

2 nov. 2019 07:00:00 dans NM2

L'Etoile s'est dotée d'une rotation supplémentaire en faisant signer un ex-jeune espoir du basket français : Johan Clet, 23 ans, un longiligne athlète de 1,90 m qui espère relancer sa carrière dans les Ardennes. Il débutera dès samedi dans le derby champardennais contre Recy-Saint-Martin.

Originaire de Guyane, Johan a vécu son enfance dans le Gers. Il débute le basket à Castera-Verduzan poursuit à Valence-sur-Baïse avant de rejoindre le Pôle Espoirs Midi-Pyrénées à Toulouse puis les minimes France de l'UGB Auch, ce qui lui vaudra par la suite d'être présélectionné avec les U16 et U18 de l'équipe de France à partir de 2011.

Repéré alors par les dirigeants de Cholet Basket, il s'engage au sein du club des Mauges avant même d'avoir été passé des tests avec d'autres clubs intéressés.

 

Vainqueur de la Coupe de France cadets avec Cholet

 

Il intègre donc le Centre de Formation à Cholet en U17 en 2011 et remporte quelques mois plus tard la Coupe de France U17 à Bercy puis le Tournoi National U17 de Montaigu l'année suivante tout en étant finaliste du Cholet Mondial Basket.

Il suivra toute sa formation de basketteur au CB en évoluant trois années en cadets et trois autres saisons en championnat de France Espoirs, participant à quatre Trophées du Futur. Dont une finale perdue avec les jeunes choletais contre Nancy en 2017 au cours de laquelle il inscrit 7 "pions".

Dans cette catégorie d'âge, il terminera par deux saisons avec des statistiques encourageantes : 2014/2015 des statistiques honorables : 8.6pts, 2.7pds, 2.3 rbds en 2014-2015 et 9.4pts, 3.5rbs, 3.8pds en 2015-2016.

Opéré en août 2016 d'une hernie discale, il signe une ultime saison contrariée par une remise en route compliquée, et globalement en-deçà de ses capacités (8,7 points ; 3 rebonds ; 2 passes en 24').

 

MVP du camp LNB en 2017

 

"Cette blessure a été un coup d'arrêt. J’ai eu du mal à reprendre le basket et à retrouver l’envie. Je n’avais plus envie d’aller m’entraîner. J’ai failli arrêter. Du moins, j’y pensais. Pourtant, quand j’étais blessé, je n’avais envie que d’une chose : travailler. Mais quand je suis revenu, c’était vraiment dur de retrouver cette motivation » reconnait, aujourd'hui, celui qui a subi alors un gros coup de blues.

Ce fils d’un ex-basketteur guyanais, dont la mère jouait également au basket et dont la sœur a fréquenté le centre de formation de Tarbes, s’est retrouvé sans club à l’issue de son parcours choletais.

Après avoir joué deux matches de Jeep Elite en 2017-2018 avec Cholet, Johan qui avait été désigné MVP du camp LNB en juin 2017 poursuivra sa carrière professionnelle à Caen Basket Calvados en se partageant entre la Pro B (12 matches) et la N3 puis à Golbey Epinal, la saison dernière en Nationale 1.

Dans les Vosges, après avoir été opéré de l'appendicite, le Guyanais avait quitté le club spinalien à l'amiable en novembre 2018, n'ayant jamais trouvé sa place dans le collectif du GET (6,6 pts à 47,2%, 2 rebonds, 1,8 passe pour 5 d'évaluation en neuf matches).

Novice en N2, Johan Clet, meneur de formation va tenter de retrouver de la sérénité sous le maillot de l'Etoile et de gagner en responsabilité à cet étage. Les dirigeants carolos espèrent, en tout cas, que ses belles aptitudes de shooteur feront merveille en N2 et qu'il apprendra vite à durcir son jeu.

"C'est un meneur capable d'être déplace aux postes 2 et 3 car il a un bras, shoote à très longue distance et vite. Ce garçon a été un fort potentiel qui a connu une période de doute suite à une blesse délicate. On va l'aider à retrouver toute la confiance qui lui permettra d'être un élément dominant à cet étage. Il doit nous apporter de la plus-value" confie Fabien Calvez.

Pascal REMY

 

 

BUZZER BEATER.

Le 24 novembre 2013, à l'occasion d'un match de championnat de France cadets au Stade Montois, Johan Clet avait inscrit un buzzer beater de 19 mètres.

 

SES RECORDS EN ESPOIRS.

A Cholet, Johan Clet a toujours été considéré comme un fort potentiel. Comme en attestent ses records individuels à ce niveau : 20 points au Havre le 29 avril 2016, 9 passes décisives devant Nancy le 9 avril 2016, 12 rebonds contre Monaco le 9 mai 2017 et 29 dévaluation à Antibes le 3 mars 2017.

 

MINDAUGAS BIENTOT DE RETOUR ?

Appelé à passer une radio de contrôle le 14 novembre, l'intérieur lituanien Motuzas Mindaugas pourrait réapparaître sur les parquets plus tôt que prévu suite à sa fracture d'un métacarpe survenue fin septembre.  Il pourrait peut-être réintégrer le groupe carolo le 16 novembre à Tremblay, chez l'un des deux co-leaders actuels ou plus sûrement 30 novembre à l'Aréna pour la réception de Cambrai.

 

PREMIERE A RECY.

Le néo-carolo qui s'entraîne depuis mercredi avec ses nouveaux partenaires pourra donc faire ses débuts avec l'Etoile, samedi soir, pour la manche aller du derby champardennais contre Recy Saint-Martin.

Les deux relégués de N1 se retrouveront ainsi dans la Marne. Les Reciots sont actuellement troisièmes ex-aequo avec le W.O.S.B. avec quatre victoires et deux échecs lors des six premières journées de la saison.

Les Tangos ont jusqu'alors pris le meilleur sur Dijon en Bourgogne (68-76), Joeuf/Homécourt (97-67), Lons-le-Saunier dans le Jura (75-83) et Cambrai (76-71).

 

L'ADVERSAIRE.

Relégué de Nationale 1 après trois saisons exceptionnelles, l'Eveil de Recy-Saint-Martin a démarré un nouveau cycle cette saison. Si Gregoire Pastrès, coach indéboulonnable, est resté aux commandes, l’effectif, lui a été renouvelé à près de 70% en ayant notamment subi les départs de cadres emblématiques présents depuis plusieurs saisons (Sauret, Remy, Pate, David et Jubenot notamment). Même s'il peut compter sur quelques rescapés comme le shooteur Gimenez et l’expérimenté Lemon. Néanmoins, l’équipe Marnaise se positionne en outsider avec un recrutement sur un axe 1-5 de haut niveau avec le très bon Américain, Anderson, à la mène et le poste 5 français venant de Pro B, Mormin. Avec 4 victoires et 2 défaites, les débuts sont encourageants même si le technicien marnais trouve « que son équipe manque de liant. On a besoin d'un peu plus de vécu et ça se voit collectivement, que ce soit en défense comme en attaque. Mais c’est un nouveau départ et c’était prévisible ».

Pascal REMY

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