Le leader souffre mais s'en sort

14 déc. 2019 23:00:00 dans NM2

Battue de deux points par le leader alsacien (82-84), l’Etoile a pourtant réalisé le match qu’il fallait en montrant un esprit conquérant. Mais le WOSB était solide et plus expérimenté.

 

Le choc au sommet annoncé commençait par un véritable bras de fer. Labanère, Hangoue et Naciuc répondant du tac au tac à Kurtic, Trauttman et Diener pour mener 9-8.

Porté par Hangoué et parvenant à museler le binôme offensif du WOSB, Correia-Cabarkapa, les Carolos résistaient au leader (13-14), contraint de renvoyer Trauttamn (deux fautes) sur le banc.

Reste que les Alsaciens, à l’effectif plus complet, pouvaient compter sur Kurtic, Tschamber et Grants pour faire tout de même fructifier la marque (13-20, 17-24). Et comme Motuzas était alors beaucoup trop court pour rivaliser sous les panneaux avec ses rivaux et que le trio Nacius-Boyer-Clet était le plus souvent muet, le WOSB cette fois s’envolait (19-30) d’autant que Cabarkapa et Martial commençaient leur chantier "dans la peinture" pour prendre seize longueurs d’avance (19-35). L’Etoile manquant alors de gnac en offrant beaucoup de secondes chances à un leader qui ne demandait pas tant de cadeaux même avant Noël.

Heureusement, Nacius, Boyer et Motuzas, subitement retrouvés, chassaient les nuages pour ouvrir une porte d’espoir à l’Etoile (37-39) au prix d’un incroyable retournement de situation.

 

Nacius, Labanère et Clet au rendez-vous

 

A la reprise, le WOSB par Correia et Trauttman se constituaient un nouveau matelas (39-47). Mais Nacius, Clet et Labanère en signant un 8-0 parvenaient à égaliser (47-47) et même à passer devant (54-51, 57-54). Si le WOSB n’est pas un leader de pacotille (57-60), les Carolos égalisaient encore par Motuzas (60-60). Nacius justifiait alors son statut de meilleur marqueur de Nationale 2 (62-63). Et dans un vrai bon match de basket, les deux équipes poursuivaient un sacré mano à mano (65-65).

Clet répliquant à longue distance à Correia alors que Nacius et Labanère ne tremblaient pas sur la ligne de lancers (69-68, 71-73). Trauttman, Kurtic et Tschamber avaient beau enquiller les shoots importants en faisant une moisson de rebonds offensifs, l’Etoile rallumait encore la lumière et ne voulait pas céder via ce diable de Nacius (74-75). Martial et Kurtic avaient pourtant le dernier mot et le leader s’en tirait logiquement mais par la petite porte : 84-82.

Pourtant, l’Etoile avait cette fois montré un meilleur visage à l’Aréna.

Cette équipe commence à avoir de l’allure mais elle est désormais condamnée au sans-faute si elle veut sortir du bois pour aller titiller les mieux classés.

Pascal REMY

 

Les marqueurs : Nacius 22, Labanère 20, Clet 19, Motuzas 9, Broyer 7, Hangoué 6.

 

Fabien Calvez : « on a payé cash notre manque de dureté »

" Ce soir, c’est la déception qui domine, car je m’attendais à ce que l'on soit capable de produire plus.  On peut dire que la première place s’est envolée pour nous. Et il faudra être fort à partir de janvier pour aller chercher la seconde place qualificative pour les play-offs. On a multiplié les cadeaux à nos hôtes en manquant singulièrement d’agressivité. C’est un aveu de faiblesse. J’ai d’ailleurs eu l’impression qu’à chaque action sous nos panneaux, on leur laissait un nombre impressionnant de rebonds offensifs. C’est hallucinant le nombre de deuxième chance qu’on leur a laissé. Et pourtant, on savait que la clé du match était là. On leur a ainsi laissé le double de possession en attaque et, malgré tout, on ne termine qu’à deux points. Il y a vraiment de quoi avoir des regrets. Et dans un match aussi serré que celui-ci, on paie cash cette carence et notre manque de dureté. Pourtant après avoir compté seize points de retard, on avait retrouvé une certaine stabilité dans le second quart temps avant que la rencontre se finisse par un feu d’artifice avec des actions trop individuelles à mon goût et en shootant trop à l’extérieur. Je déplore notre inconstance. On n’arrive pas à trouver notre identité sur ce type de match. La manière ne m’a pas plu, car je n’ai pas eu l’impression, ce soir, qu’on avait tout donné."

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