Ça passe ou ça casse...

31 janv. 2020 15:00:00 dans NM2

Restant sur deux succès consécutifs acquis à l'Aréna devant Gennevilliers (76-74) puis Prissé/Macon (78-67) au terme de deux bons matches de basket qui lui ont valu de reprendre des points à trois de ses prédécesseurs au classement, l'Etoile a ensuite pu disposer de huit jours pleins pour préparer le crucial déplacement à Holtzheim, actuel dauphin avec Tremblay et Lons-le-Saunier du WOSB.

"Après une premiere semaine consacrée à un rappel physique au cours de laquelle on a beaucoup couru, nous avons ensuite travaillé la musculation, le shoot et les fondamentaux individuels le matin avant de passer au collectif l'après-midi ou le soir" souligne Fabien Calvez.

Pas accepté en Coupe de France par la FFBB qui a ensuite proposé aux dirigeants carolos de s'arranger avec la région Grand Est pour être repêché dans la phase régionale de l'épreuve alors que celle-ci avait déjà débuté (comprenne qui pourra...), les Carolos auront donc eu le temps de travailler au mieux cette échéance ardue qui précédera d'une semaine un autre rendez-vous tout aussi important : l'accueil de Lons-Le-Saunier.

Une quinzaine qui en cas de double succès peut relancer totalement l'Etoile dans la course aux playoffs malgré tous les aléas connus en début d'exercice : préparation retardée d'un mois, une sanction d'un match gagné de pénalité suite à trois fautes techniques à cheval sur deux saisons attribuées à Adrien Labanère, trois courtes défaites contre les ténors du championnat : à Lons-le Saunier de cinq points, à Tremblay (105-103) et contre le WOSB (82-84) en plus de la blessure longue durée du Lituanien Mindaugas Motuzas ... N'en jetez plus, la coupe est pleine.

Toute une série d'obstacles qui oblige désormais l'Etoile à un quasi sans faute lors de la phase retour. Bref, ça passe ou ça casse...

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LE MESSAGE DE LA SEMAINE

Le coach n' a cessé de marteler à ses joueurs toute l'importance revêtue par ce match qui est un véritable tournant dans la saison des Carolos.

"Il fallait remobiliser le groupe pour ne pas se satisfaire de nos deux derniers succès. On sait, en effet, que pour prétendre se mêler à la lutte pour la deuxième place, qualificative elle aussi pour les playoffs, on n'a plus le droit de griller le moindre joker. C'est notre sort, il faut l'assumer.  Et pour cela, les joueurs doivent avoir un état d'esprit irréprochable, vouloir être dans le combat très en amont, c'est à dire dès le début de la semaine, et être dans l'action et pas dans la réaction le samedi. Bref, être prêts dans les têtes".

Pour l'Etoile, dorénavant, chaque match sera une finale.

 "Il faut donc aborder toutes les rencontres de la phase retour en mode guerrier et ne surtout pas démarrer les parties la fleur au fusil".

Le message est passé. Les joueurs n'ont plus qu'à aller au combat.

 

HANGOUE INCERTAIN.

Seule ombre au tableau de la semaine : Kevin Hangoué, victime d'une tendinite au tendon d'Achille à la fin des matches aller n'a pu reprendre l'entraînement comme il l'envisageait. Sa participation au match est donc incertaine. "C'est lui qui décidera en dernier ressort s'il est apte ou non à nous donner un coup de main à l'intérieur".

 

UN GROS OS A RONGER.

Vainqueur sans discussion à l'Aréna, à l'aller (52-71), le 14 septembre 2019, Holtzheim pointe donc avec Tremblay et Lons-le-Saunier à deux longueurs du W.O.S.B. et deux points devant l'Etoile, Recy, Sainte-Marie/Metz et Cambrai.

Avec dix victoires en quatorze journées, la Vogesia est donc dans les clous. Et après avoir passé un mois à voyager, elle retrouve la salle de La Bruche avec l'envie de retrouver le parfum du succès. Après une grosse première partie de championnat, la Vogesia Holtzheime vient de s'incliner à deux reprises en 2020. Contre Gennevilliers lors de la première journée du cycle retour (65-56) et à Alfortville (80-77) en Trophée Coupe de France devant une forte équipe de N3.

Patrice Koenig, l'ex-responsable du centre de formation du CCRB qui s'est reconverti dans l'immobilier en Alsace, entend donc bien reprendre le bon sens. Il enregistre le retour de Mackowiak et peut s'appuyer sur un groupe solide et la meilleure défense du championnat (seulement 67 points encaissés en moyenne par match).

Les Carolos devront donc savoir ouvrir les portes du saloon alsacien et maîtriser des joueurs clés que sont Klaric, Leborgne qui voit clair et score malgré son nom, Alaminos et les trois ex-joueurs de l'Etoile : Cayir, Minet et Zachée. Une formation qui n'a cédé qu'une seule fois à domicile : contre le WOSB (61-72). 

Mais jusqu'alors, l'Etoile a le plus souvent réussi des matches pleins à l'extérieur où il l'a emporté quatre fois sur six.

 

REUSSIR ENFIN LA PASSE DE TROIS.

A chaque fois que l'Etoile a remporté deux succès consécutifs cette saison, elle n'est pas parvenue à réussir la passe de trois. Et ce phénomène s'est produit en trois occasions. Primo après le doublon contre Joeuf (88-69) et Massy (71-80), secundo après un doublé face à Recy (75-77) et Dijon (87-45) et enfin des victoires acquises aux dépens des clubs nordistes de Cambrai (64-58) et Maubeuge (88-98).

Ce sont tour à tour Metz (63-73), Tremblay (105-103) et le WOSB (82-84) qui avaient empêché le club ardennais de faire durer le plaisir plus longtemps.

L'Etoile parviendra-t-il cette fois à étirer sa série victorieuse en Alsace ?

 

COUPE DE FRANCE.

Lors des trente-deuxième de finale du Trophée de France, outre le revers d'Holtzheim à Alfortville (80-77), les autres pensionnaires de la poule D de Nationale 2 ont connu des fortunes diverses. Prissé/Macon a volé en éclats contre Beaujolais Basket (112-75) alors que trois clubs se hissaient en 16e de finale. A savoir : Sainte-Marie/Metz en s'imposant à Cormontreuil (79-91) devant une prénationale, Lons-le-Saunier en l'emportant à Alfa Saint-Jacques (67-89) et Recy à Strasbourg en venant à bout des Espoirs alsaciens (67-68).

 

LA JOURNEE.

Voici les matches proposés lors de cette quinzième journée :  Holtzheim-ETOILE, Prissé/Macon-Gennevilliers, Massy-WOSB, Lons-le-Saunier -Cambrai, Joeuf-Recy, Dijon-Tremblay, Sainte-Marie/Metz-Maubeuge..

Pascal REMY

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