L’Etoile ouvre sa saison officielle par la Coupe de France
11 sept. 2025 19:00:00 dans NM1
L’Etoile de Charleville-Mézières Ardennes démarre officiellement sa saison 2025-2026 ce vendredi à 20 heures à l’Arena en recevant Metz, une autre formation de N1, à l’occasion du premier tour de Coupe de France masculine Trophée Robert-Busnel.
Les dirigeants ardennais se satisferont de la réception d’un club du même niveau qu’eux alors que 19 équipes d’Elite 2 (ex-Pro B) entreront en lice dans cette autre compétition domestique. Dont le voisin marnais, Champagne Basket, qui en découdra avec Gris-Souffelweyersheim, le tombeur du club ardennais, la saison passée. La Nationale 1, de son côté, sera représentée par 28 formations. Enfin, le vainqueur du dernier Trophée masculin : Beyssac-Beaupuy-Marmande (N2) est l’invité d’honneur de ce premier tour.
LE SIXIEME CLUB DE N1 AVANT L’ENTAME A CE NIVEAU LA SEMAINE PROCHAINE.
Après avoir terminé sa préparation estivale contre quatre clubs de N1 (Boulogne, Loon Plage, Val de Seine et Besançon) et avoir déjà joué auparavant Levallois, le club ardennais va donc se frotter à un sixième club de son niveau, les Canonniers de Metz, pour la première confrontation de la saison dans le cadre du classico du Grand Est.
ONZIEME OPPOSITION EN SIX ANS.
La semaine dernière quelques jours avant le tournoi organisé par l’Etoile à l’Arena, les dirigeants des deux clubs s’étaient mis d’accord pour ne pas se rencontrer à une semaine de ce rendez-vous en Coupe de France. Cette fois, ils seront bien face à face, pour la onzième opposition depuis 2019. Autant dire que le public ardennais est désormais habitué à cette affiche entre Ardennais et Mosellans qui ont eu l’habitude d’en découdre plusieurs fois en N2, N1 et déjà en Coupe de France en l’espace de six saisons :
En N2 entre 2019 et 2024, l’Etoile l’a emporté et perdu quatre fois en l’espace de huit rencontres. Se retrouvant en N1, la saison passée, les deux clubs se sont neutralisés : Metz gagnant au Complexe Saint-Symphorien 86-81 alors que l’Etoile s’imposait au retour : 92-86. Enfin, le 17 décembre 2021, alors que les deux formations ne s’étaient pas rencontrées la saison précédente en N2 à cause du Covid, Metz était venu battre l’Etoile en 32e de finale de Coupe de France : 76-68. A nouveau co-pensionnaires dans la poule B de N1, durant le prochain exercice, Carolos et Messins seront ainsi appelés à se retrouver encore deux fois, cette saison : le 21 octobre 2025 en Lorraine et le 20 janvier 2026 à l’Arena.
DES INCERTITUDES COTE CAROLO.
Hier encore, Jimmy Ploegaerts n’avait aucune certitude quant à son effectif. Si Lucas Depaix semblait partant, ce n’était pas encore le cas de Sébastien Michineau et encore plus de Nemanja Kovanusic. Il avait rendez-vous hier à Reims pour en savoir plus sur sa blessure.
"A cause de cela, on est dans une période où on s’occupe surtout de nous. Mais le fait de rentrer dans la compétition fait qu’on fera tout pour gagner quelle que soit la composition de l’équipe. C’est l’état d’esprit que je veux faire passer chez les joueurs. Le positionnement de ce match, une semaine avant le début du championnat, doit être un tremplin pour nous permettre d’enclencher une dynamique positive avant de nous lancer dans notre principale compétition. On est donc prêts à relever nos manches. C’est la meilleure façon de préparer la suite."
UN MATCH AVANCE.
Prévu initialement le samedi 13 septembre, cette rencontre a finalement été avancée au vendredi suite à un accord entre les deux protagonistes. Explication de Jimmy Ploegaerts :
"Cela nous permet en effet de revenir à un rythme normal d’entraînement et d’avoir une semaine complète pour préparer le déplacement à Orchies pour la reprise du championnat de N1."
UN RICHE PASSE DANS L’EPREUVE.
Même si l’Etoile ne peut rééditer une telle performance en raison de la présence de clubs de ProB et ProA, on rappellera que le club carolomacérien a connu son heure de gloire dans cette épreuve en remportant le trophée deux fois consécutivement en 1958 en battant Denain à Mulhouse (79-42) et en 1959 en prenant le meilleur sur Villeurbanne à Paris (72-65). Les ardennais avaient aussi disputé deux demi-finales en 1959 (défaite contre l’ASVEL : 64-63 à Coubertin) puis en 1963 encore avant d’être éliminée, cette fois, par l’Alsace de Bagnolet à Joeuf.
METZ A TOUT CHAMBOULE.
Relégué dans un premier temps en N2 avant d’être repêché après Poissy et Fougères en N1 grâce à la décision de Feurs de repartir à l’étage inférieur, le club mosellan a dû vite combler les deux mois de retard concédés aux formations déjà engagées en N1 pour constituer une équipe compétitive. Soulagé par cette décision tardive, Alexandre Palfroy a donc dû repartir le 10 juillet d’une page quasiment blanche pour remodeler une équipe compétitive n’ayant gardé que deux éléments : Bouvret et Suarez. Malgré un budget serré et un marché des transferts déjà bien avancé, le coach mosellan a tout de même bâti un groupe qui semble avoir les moyens d’exister sportivement. Avec sept nouvelles figures de proue : l’Américain Colin Turner considéré comme l’un des meilleurs meneurs de N1, son ex-équipier tourangeau Tyron Minfir, le pivot sénégalais M. Seck (Marmande, N2), l’intérieur martiniquais Grégory Lessort (40 ans, Sables Vendée), grand frère de Mathias, et baroudeur de la N1, l’international malien et ex-carolo, Namory Boundy (36 ans, 2,02 m) qui évoluait depuis quatre saisons à Tremblay (N2) l’ancien Lorientais Alioune et enfin celui qui fut le coéquipier de Wembanyama à Nanterre 92, Florian Fortas. Exit Dardaine, Pourchot, Karolak, Kaly, Ory, Mbaitoubam, Smith et Nwabuzor.
Cette formation plus axée sur la défense et disposant de joueur « combo », c’est-à-dire capables de jouer sur deux postes, aura pour ambition, comme l’Etoile, de survivre en N1. « On aura ainsi plus de choix et de possibilités de rotations » souligne Alexandre Palfroy. Objectif des dirigeants grenats : éviter une saison aussi compliquée que la précédente « trop longue pour nous car les deux derniers mois n’ont pas du tout été à la hauteur de ce qu’on espérait ». Lors de l’entame de la phase de préparation les Messins ont été battus par Recy Saint-Martin (64-68), Mulhouse (51-74) et l’ASA (103-52) avant de prendre leur revanche sur Recy dans la Marne (78-97). Lors du tournoi à l’Arena de la fin de semaine passée, les Canonniers ont donné l’impression de monter en régime au bon moment en battant Val-de-Seine (72-65) en s’inclinant de peu contre Besançon (66-63) avec en figure de proue le yankee Colin Turner (14 et 19 pts).
LE PROGRAMME DE CE PREMIER TOUR.
LYONSO (NM1) / Saint-Vallier (NM1),
Fos-sur-Mer (NM1, +7) / Hyères-Toulon (Elite 2)
Salon de Provence (NM1, +7) / Antibes (Elite 2)
Roanne (Elite 2) / Aix-Maurienne (Elite 2)
Saint-Chamond-Andrézieux (Elite 2) / Vichy (Elite 2)
Les Sables d'Olonne (NM1, +7) / Poitiers (Elite 2)
Toulouse (NM1) / Tarbes-Lourdes (NM1)
Beyssac-Beaupuy-Marmande (NM2, +14) / Pau-Lacq-Orthez (Elite 2)
Fougères (NM1) / Lorient (NM1)
Rennes (NM1, +7) / Nantes (Elite 2)
Angers (NM1, +7) / Challans (Elite 2)
Vitré (NM1, +7) / Quimper (Elite 2)
Tours (NM1, +7) / Caen (Elite 2)
Chartres (NM1, +7) / Evreux (Elite 2)
Le Havre (NM1, +7) / Rouen (Elite 2)
Blois (Elite 2) / Orléans (Elite 2)
Orchies (NM1) / Levallois (NM1)
Poissy (NM1) / Val de Seine (NM1)
Boulogne-sur-Mer (NM1, +7) / Denain (Elite 2)
Loon Plage (NM1) / Berck-Rang-du-Fliers (NM1)
ETOILE DE CHARLEVILLE-MEZIERES (NM1) / Metz (NM1)
Châlons-Reims (Elite 2) / Gries-Souffelweyersheim (Elite 2)
Mulhouse (NM1) / Besançon (NM1).
Pascal REMY
INFOS :
LE FRERE DE MICHINEAU A MONACO.
L’AS Monaco a officialisé en milieu de semaine l’arrivée dans son effectif du meneur français au statut de JFL David Michineau. Le frère du néo Carolo retrouve ainsi le championnat de France par la porte princière après avoir évolué durant deux ans à Bursaspor en Turquie. A 31 ans, Il valait encore 14,6 points à 49 % de réussite et 3,3 passes décisives en Super Ligi. L’international français était auparavant passé entre 2028 et 2022 par Hyères-Toulon et Boulogne-Levallois
