Un César pour l’Etoile

26 févr. 2022 23:00:00 dans NM2

Après avoir déjà battu le leader reciot en début d’année, l’Etoile a signé un nouveau coup de force, ce soir à l’Aréna, en prenant le meilleur sur un des grands favoris de la poule D, Beaujolais Basket, en réussissant des vendanges tardives, en prolongation, sur un score prolifique : 105-91 !

 En restant ainsi co-leader avec Recy Saint-Martin qui s’est joué dans le même temps de Juvisy (96-78) et en écartant encore un peu plus les Quinciatons au classement, les basketteurs carolos ont ainsi réalisé la belle opération de cette dix-huitième journée puisqu’ils distancent aussi un peu plus, aujourd’hui, Holtzheim qui a cédé devant Metz qui terminera sans doute premier de la poule.

Mais si ce bon breuvage permet aux basketteurs carolos de toujours rêver à un bon millésime, cette victoire a été malheureusement gâchée par la fracture à un doigt de Lissossi, le grand bonhomme du match, probablement « out » pour la fin de saison.

 

LE MATCH : UNE VICTOIRE GOULEYANTE.

La dégustation du Beaujolais s’avérait d’abord délicate, car en dépit d’un premier panier d’Alix, l’Etoile se retrouvait menée d’emblée (6-2). Mais Lissossi égalisait (9-9) à un moment où Shonganya, s’il prenait des rebonds défensifs, ratait trop régulièrement ses essais en attaque. Mais passé ce moment d’amertume, Dali, en sortie de banc, marquait illico, Lucas plantait un panier bonifié et Badiane soignait son entrée sur le parquet ; Si bien que l’Etoile, en dépit des efforts de Douillet, Emeriau et Valukonis, prenait les commandes (14-11, 18-15) en réussissant, ce qui n’est pas coutumier, son premier quart-temps avec un 18-17 à la fin de l’acte I.

Badiane, Lissossi et Alix restaient consistants (24-19, 27-22) mais les Carolos ne pouvaient éviter le retour constant des Quinciatons, très adroits à longue portée via Simon, Garguet et Soumahoro.

L’international tunisien Seyet et Simon réveillaient leurs partenaires (28-31, 30-34). Mais Shonganya, revenu en jeu, lançait enfin son match dans la raquette adverse tout en effectuant des stops défensifs (34-34). Lucas en ajoutait une couche (39-34).

Le bras de fer persistait car Douillet et Paris ne lâchaient par le morceau au point de mener à la pause (43-47).

A la reprise, avec Lucas, Lissossi et Shonganya en tête de gondole, l’Etoile changeait encore la donne du débat (54-48). Kieger et Dali s’y mettaient (61-54) mais Lissossi demandait à sortir suite à des vertiges (26e).

Ce dont Paris et Soumahoro profitaient pour repasser devant (64-67). Le retour de Lissossi s’imposait alors. Lui et Lucas préservaient alors les chances locales avant l’emballage final (69-70).

Au terme d’une bonne séquence, Lissossi , meilleur marqueur du match avec 24 points, Badiane et Shonganya réalisaient le plus gros écart du match (78-71) mais une infernale série de Soumahoro ruinait les espoirs locaux (78-77).

Heureusement, Lissossi, encore lui, égalisait une première fois avant que Kieger arrache la prolongation (86-86). Dans le « rab » et sans Lissossi, blessé à un doigt, Shonganya, Lucas et Alix concluaient en apothéose (96-87) pour aller chercher un succès vital pour la suite, conclu par deux énormes dunks de Shonganya : 105-91. De quoi mettre le public aux anges.

L’Etoile déjà privée de Boyer (malade) avait prouvé qu’elle avait du corps.

Pascal REMY

 

Les marqueurs : Lucas 23, Depaix, Alix 9, Courtois 2, Kieger 6, Boyer, Lissossi 24, Shonganya 19, Dali 6, Badiane 16.

 

Calvez : « On a régalé le public »

 "On l’emporte au terme d’un récital offensif qui a régalé le public. J’aurais eu énormément de regrets de perdre ce match car on les souvent aidé à se remettre dans le match en leur faisant beaucoup de cadeaux entre les pertes de balle, les oublis défensifs, les rebonds offensifs laissés à notre hôte et les remises en jeu ratées. Et devant une équipe aussi adroite, on paie cash, ce qui est très frustrant. Mais malgré ce manque de rigueur, de concentration et de lucidité, ce qui fait beaucoup mis bout à bout sur quarante minutes, l’équipe a eu le mérite d’oublier la fatigue, de tenir et ne jamais lâcher avant de mettre les gros shoots qu’il fallait pour l’emporter face à un bel adversaire. Dommage que cette victoire capitale coincide avec la blessure de Ted (Lissossi) qu’on a perdu pour la fin de saison. C’est le point noir de cette belle soirée. Mais faute de pouvoir le remplacer, ce que le règlement n’autorise pas, on va essayer de tenir jusqu’au bout ainsi et de résister à nos poursuivants. En tout cas, ne pas avoir de regrets malgré les aléas négatifs."

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