Pas si loin de l’exploit

18 mars 2023 23:00:00 dans NM2

Dans la lignée de ses quatre dernières prestations victorieuses, l’Etoile, pourtant privée de son pivot monténégrin Zarko Rakocevic, a offert une sacrée résistance au leader avant de s’incliner sur la fin : 80-71 ; Mais il a longtemps cru à un possible succès de prestige.

Mais l’ALL Jura en resserrant sa défense en deuxième mi-temps, limitant alors le rendement des Carolos à 24 points, a fini par avoir raison d’une formation ardennaise qui a tout de même confirmé son renouveau.

Reste que cet échec logique n’a pas eu de conséquences au classement puisqu’à la seule exception de Joeuf, vainqueur à Cambrai (67-63), les basketteurs carolos ont été épargnés par les défaites conjuguées de  Maubeuge, La Charité-sur-Loire et Furdenheim contre WOSB (76-63), Gennevilliers (75-64) et Recy Saint-Martin (66-79).

 

LE MATCH : L’ETOILE CEDE EN FIN DE RENCONTRE.

Dans ce débat opposant les deux meilleures attaques de la poule, Charleville battu à l’aller d’une courte marge (95-89) réussissait malgré l’absence de Rakocevic, encore indisponible, la meilleure entame sous l’impulsion de Nadjilem, Aït-Alia et Auburtin (5-1, 14-13).

Vorotnikov, C. Maraux et Bado réglaient certes la mire (19-24) mais Courtois, Aït-Alia et Auburtin faisaient toujours de la résistance en fin de premier quart-temps (21-24).

Lebœuf et C. Maraux tentaient de faire le break (23-28) mais deux paniers primés de Kieger, des percussions de Nadjilem et l’opportunisme d’Aït-Alia replaçaient les locaux devant (35-33). Dommage que Lissossi à trop vouloir jouer en solitaire et en faisant des mauvais choix ait lâché pas mal de balles à l’adversaire.

Aït-Alia, Lissossi, Auburtin performant de bout en bout et Courtois à longue distance redonnaient de l’élan aux locaux qui continuaient de pratiquer un basket propre et collectif (40-34, 45-37). Et malgré C. Maraux, le leader était bel et bien mené à la pause : 47-41 ;

A la reprise, si Bado, E. Maraux et Howard stimulaient leurs partenaires en inversant la donne (54-55), Courtois, Nadjilem, Depaix et Auburtin avaient encore des ressources pour faire douter le premier de la classe (58-57, 61-61) avant l’emballage final malgré une bonne séquence de Bado.

Deux éclairs de Lissossi coïncidaient avec le dernier avantage carolo (65-63). Le bras de fer continuait de plus belle, balisé par plusieurs égalités au score. Auburtin, toujours juste, et Lissossi répliquant alors à Bado, Leboeuf et Howard qui finissaient, toutefois, par avoir le dernier mot (69-72) pour l’emporter au forceps et sur un score plutôt flatteur : 80-71.

Pascal REMY

 

Les marqueurs :   Torres, Depaix 2, Nadjilem 15, Aït-Alia 14, Courtois 11, Kieger 7, Boyer, Lissossi 8, Auburtin 14, Djadjo.

 

Jimmy Ploegaerts : « Il y a tout de même de la déception »

"On est déçus. Ce qui démontre qu’on avait l’ambition de gagner ce gros match. On a été très bien dans la rencontre tant qu’on a réussi à mettre en place notre jeu. On a eu de bonnes séquences défensives mais en deuxième période, Bado et Howard ont fini par mettre de gros tirs, ce qu’on avait pourtant ciblé. Il aurait fallu les pousser à faire autre chose. Nous avons aussi subi leur pression défensive et du coup on a plus dribblé que de se passer la balle en prenant des tirs plus difficiles. Notre jeu s’est alors délité.  C’est le fait d’une équipe en pleine confiance et à qui tout réussi depuis longtemps. Reste qu’on a été dans le combat durant la majeure partie du match contre une formation qui survole le championnat. Maintenant, il faut se servir de ce court échec pour gagner les matchs les plus cruciaux pour nous."

 

Fabien ANthonioz : "On savait que ce ne serait pas une partie simple pour nous de jouer contre une équipe à nouveau performante. En première période, on est tombé dans le match qu’on voulait éviter en s’engageant dans un match offensif. On N’arrivait pas alors à poser le jeu et trop dans la recherche des duels. C’est pourquoi, on a encaissé 47 points durant les vingt premières minutes. Ensuite, la défense a monté d’intensité et en cassant leur rythme de course, on a fini par faire la différence."

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