L’Etoile échoue sur le fil

29 janv. 2023 19:00:00 dans NM2

Sans Aït Alia, malade, l’Etoile a livré une prestation solide avant d’échouer d’un rien (74-75).

Connaissant les résultats de la veille, l’Etoile savait avoir la possibilité de compter deux points d’avance sur ses quatre poursuivants (Furdenheim, Joeuf, Maubeuge et La Charité-sur-Loire) en cas de victoire face à Metz en clôture de cette 15e journée.

Malheureusement, en coinçant pour la quatrième fois de la saison er sur le fil à l’Aréna face aux Canonniers messins (74-75), les basketteurs carolos privés, il est vrai de leur atout majeur, n’ont pas su saisir la belle opportunité qui s’offrait à eux.

 

LE MATCH : UNE FIN CRUELLE.

Face à des locaux privés de leur meilleur atout, Aït-Alia (malade), Florimont et Dardaine annonçaient d’emblée la couleur (6-0). Rakocevic, Boyer à longue distance et Nadgilem ramenaient les locaux (11-8). Dardaine et Karolak aidaient Metz à reprendre les commandes (13-17). Mais Auburtin remettait les deux clubs à égalité à la fin du premier quart temps (17-17).

Malgré une bonne séquence de Pourchot, les Carolos via Kieger résistaient un moment (21-19) avant de prendre la foudre suite à de trop nombreuses pertes de de ballons dont Kaly, Karolak et Guerandel tiraient profit (26-30).

Grâce à l’expérimenté Rakocevic (dix points dans le premier acte) qui faisait merveille dans la raquette adverse et à Boyer au-delà des 6,25 m et aux lancers, l’Etoile tenait toujours tête (31-30) à des Messins qui arrivaient tout de même à la pause avec la plus courte marge d’avance sur des actions de Dardaine (35-36).

A la reprise, deux tirs primés consécutifs de Boyer et deux lancers de Nadgilem relançaient les Carolos (46-41) ; Rakocevic et Lissossi (enfin) confortaient ce matelas.

Mais Akono, Karolak et Dardaine réactivaient les visiteurs (48-59). Au moment où Akono, en dépit des recommandations de son coach, rejoignait les vestiaires, Courtois, auteur d’une sacrée deuxième période, et Torres stoppaient l’embellie adverse (53-59, 59-62, 64-66). Karolak, Pourchot, Florimont et Kali aux lancers donnaient plusieurs fois l’impression d’écarter cette menace mais Rakocevic trouvant même le moyen d’égaliser (66-66).

Lors d’un final ébouriffant Dardaine, Karolak et Guerandel finissaient par avoir le dernier mot (74-75) malgré une ultime égalisation de Courtois (74-74).

Déchantant encore, les équipiers d’Hugo Boyer ont donc bu le calice jusqu’à la lie en ce dernier dimanche de janvier. En subissant un dixième revers, cette saison, ils ne possèdent plus qu’un point d’avance sur les quatre plus mal classés de la poule à onze journées de la fin de la compétition. L’Etoile va donc encore trembler dans les semaines qui viennent…

Pascal REMY

 

Les marqueurs :  Torres 3, Lu. Depaix 4, Nadjilem 4, Courtois 15, Kieger 6, Boyer 17, Lissossi 2, Auburtin 7, Djadjo, Rakocevic 16.

 

Jimmy Ploegaerts : « Beaucoup de petits détails qui débouchent au final sur une grosse frustration ».

"Il y a encore beaucoup de déception, cet après-midi. Pourtant, j’ai mieux aimé l’état d’esprit, l’envie et l’engagement dont on a fait preuve. Masi cela ne s’est pas avéré suffisant pour gagner. Nous avons accompli, à mon sens, trop d’erreurs et fait preuve d’un manque de culture basket, tout simplement en ratant des paniers faciles sur des shoots ouverts ou en dessous du panier, en faisant des mauvais choix précipités comme sur cette ultime action où on ne parvient pas à amener la balle où il faut, ou à provoquer une faute. On a affiché des carences en défense qu’on paie cash contre une telle équipe. Et dès qu’on est sorti de ce qu’on avait prévu d’appliquer, on a été punis."

 

 

Akono n’a pas apprécié des injures d’une personne isolée

Le joueur messin Loic Akono nous a confié à la fin de la rencontre sa brutale rentrée aux vestiaires en cours de la deuxième-mi-temps alors que le public n’a pas compris ce geste quand il est arrivé.

Explications : "Sur une action où je plonge sur le ballon avec un joueur carolo, il y a eu derrière moi, des mots un peu durs d’un spectateur qui m’a injurié en me disant « relève-toi bonobo ». Depuis que je suis dans le monde du basket, je n’avais encore jamais vu cela. J’aurais voulu dire à cette personne mon ressenti mais l’arbitre m’a alors menacé d’une faute technique. Du coup, c’est monté dans ma tête. J’ai alors décidé de rejoindre le banc. Et puis la pression est encore montée et j’ai quitté le parquet pour rentrer aux vestiaires, estimant que je n’avais plus rien à faire dans la salle."

Son coach partageait le sentiment de son joueur. "Je sais que les supporters de Charleville-Mézières n’ont pas du tout cet état d’esprit là, mais notre joueur a été victime d’une personne isolée et apparemment identifiée, qui s’est permis d’avoir des propos racistes. J’espère que le responsable de salle prendra ces faits en considération pour que cela ne se reproduise pas. Car les arbitres, pour leur part, n’ont rien entendu. Cet incident reste un poids dans cette victoire, On n’accepte pas ce genre de chose."

A noter que le président de l’Etoile est intervenu pour savoir ce qu’il s’était passé et stopper ces excès.

    

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