Nemanja Kovanusic : "L'Etoile a un vrai rôle à jouer"
12 oct. 2018 11:00:00 dans NM1
Joueur essentiel à Andrézieux lors des deux dernières saisons, le serbo-bosniaque Nemanja Kovanusic, 28 ans, , 2,03 m, a démontré lors des quatre premiers matches de Nationale 1 qu'il serait un élément majeur de l'Etoile. Grâce à sa technique et son efficacité dos au cercle.
Nemanja, quel a été ton parcours de basketteur ?
"Je suis arrivé en France à l'âge de 18 ans pour intégrer le centre de formation d'Aix-Maurienne où je suis resté deux ans après avoir joué en N3 et N2 et signé un contrat de stagiaire pro, ce qui me permit de faire partie du groupe de Pro B en suivant ses séances d'entraînement. Ensuite, je suis parti à Pornic en Loire-Atlantique pour évoluer en Nationale 2. Ca s'est très bien passé là-bas sur et en dehors du terrain (rires). Outre la pratique du basket, j'ai commencé à passer des diplômes pour devenir coach.
Et enfin, j'ai passé deux belles années à Andrézieux-Bouthéon en montrant que j'étais parfaitement capable de jouer en Nationale 1. Et me voilà à Charleville-Mézières".
Le basket après le foot
Et avant de jouer en France, où avais-tu pratiqué le basket ?
""En Bosnie-Herzégovine à WBS Teslic où j'ai commencé le basket très tard, car auparavant je jouais au foot et plutôt pas mal comme attaquant. Mais en raison de mon grand gabarit, mes cousins m'ont poussé à essayer le basket par le biais du street-ball et ça m'a tout de suite plu. Et, peu de temps après mes débuts, à l'âge de 18 ans, lorsque j'ai fait le tournoi de Montaigu avec cette équipe, j'ai été remarqué par Antoine Michon qui m'a donc fait venir en Savoie".
Depuis ton arrivée dans l'hexagone, tu sembles t'être habitué à notre mode de vie ?
"Oui, je suis très bien ici. D'autant que lors de mon séjour à Pornic et avec l'aide du coach du club, j'ai appris la langue française en participant à des cours à l'université de Nantes à raison d'un à deux cours par semaine en fonction de mon emploi du temps de basketteur. Je me levais tôt le matin mais j'ai bien progressé et, aujourd'hui, je peux suivre aisément les conversations. En tout cas, cela a bien facilité mon intégration comme la venue récente à Charleville-Mézières de ma copine serbe, Suzanna".
Un bon feeling avec le coach
Quelles sont les raisons de ta venue à l'Etoile ?
"Il y avait un bon feeling entre coach Alex et moi. Même lors que nous jouions l'un contre l'autre lors des rencontres entre Tarbes/Lourdes et Andrézieux. Soit un total de quatre matches. Il appréciait mon profil basket et pour ma part j'appréciais la faon de jouer de l'équipe tarbo-lourdaise. Alors lorsque mon agent a été en contact avec l'Etoile, et malgré l'approche d'autres clubs de Nationale 1, j'ai opté pour les Ardennes. En plus Charleville est un grand nom du basket français et il y a ici de superbes installations. tout est réuni pour que je sois satisfait".
Comment juges-tu le début de saison de l'Etoile ?
"Collectivement, on est une vraie équipe. On fait les efforts tous ensemble, prêt à se battre les uns pour les autres. Il y a une réelle cohésion. Après quatre journées, on peut regretter nos courts échecs contre Saint-Vallier et surtout Orchies où on a raté le coche alors qu'on avait le match dans les mains.On a craqué. Mais, en basket, un match n'est jamais fini avant l'ultime coup de sifflet final.
Sur le plan personnel, je suis content d'avoir un vrai rôle à remplir au sein de cette équipe. Actuellement, je suis au dessus de mes standards habituels tant au niveau des points que des rebonds et de l'évaluation. J'espère continuer dans cette voie et que l'équipe va montrer son véritable potentiel".
Quels sont les objectifs que vous vous fixez pour la suite de la saison ?
"Gagner beaucoup de matches, finir dans le Top 5 de la poule A et jouer un vrai rôle en playoff".
Propos recueillis par Pascal REMY
