L'Etoile échoue d'un rien à Angers

20 avr. 2019 12:00:00 dans NM1

Dans un choc au sommet qui valut toutes ses promesses, l'Etoile qui aura mené au score pendant plus de 30 minutes en gagnant deux quart-temps et en faisant match nul dans le dernier a fini par être remontée dans le money-time avant d'échouer de deux petits points chez le favori du groupe B (86-84).

 

Grâce à un tonitruant début de match de son timonier D'ALMEIDA, l'Etoile prenait un départ de choix (0-5, 7-15). Le trio infernal D'ALMEIDA-LERIA-KOVANUSIC en faisait voir de toutes les couleurs à la défense angevine et l'Etoile continuait alors son travail de sape (21-28). FALL signait même son entrée en jeu en enquillant un panier primé (24-31). Par la suite, on assistait à un festival de KOVANUSIC qui alignait douze points consécutifs. Ce qui permettait aux Ardennais de maîtriser au mieux la partie en maintenant leur avance au score (26-33, 33-41).

Angers se rapprochait bien à 39-43 grâce à Wallez et Bichard mais les visiteurs arrivaient à préserver un matelas de sécurité de six points à la mi-temps.

Logique car les Carolos avaient affiché une adresse générale au-dessus de leurs standards (62% de réussite dont 37% à trois points) tout en prenant l'ascendant au rebond sous l'impulsion de LERIA (6 prises), D'ALMEIDA et KOVANUSIC (5 chacun) et LOPEZ (3). Alors qu'Angers avait abusé des tirs longue distance (2/11, pour un piteux 15 %).

 

Seulement deux points de KOVANUSIC en deuxième période

 

Si Bosc apportait son écot à la reprise (46-50), l'avance prise par l'Etoile allait fondre brutalement. Probablement sermonnés à la pause par Laurent Buffard, les Angevins serraient de plus près KOVANUSIC (23 pts dont 21 en première période, 9 rebonds, 20 d'évaluation) et se faisaient plus menaçants. Ils égalisaient d'abord à 50-50 et passaient devant pour la première fois de la partie sous l'action de Bichard et Munanga (55-51) après une séquence à 12-2. Ce fut le tournant du match.

Tresnak était plus percutant qu'en première période (59-53) et il fallait que D'ALMEIDA (15 points, 8 rebonds, 9 passes et 22 d'éval), LOPEZ et BOSC calment les ardeurs locales (59-59).

Bichard et Wallez en remettaient une couche (64-59) mais, cette fois, c'est LABANERE (13 points à 62% aux tirs dont 3/5 à trois points, 16 dévaluation) qui en signant sept points de rangs, rapprochait l'Etoile avant l'emballage final (66-64).

Mais CASIMIRI devait alors gérer les fautes dont avaient écopé BOSC et LERIA (13 pts à 55% de réussite, 8 rebonds pou 13 dévaluation).

Décidément plus consistant, Angers repartait de plus belle (71-66). Après une période flottement propre aux deux clubs ; HENRY (à seulement 2/7 aux tirs et 3 rebonds à la fin du match) et LABANERE à coups de paniers primés redonnaient de l'élan aux Carolos qui se retrouvaient à nouveau en tête au scoring (75-79, 77-81, 80-83).

Malheureusement, l'Etoile laissait filer trois lancers-francs dans le money-time (82-83. Tresnak et Wallez en tiraient immédiatement profit et Angers s'en tirait plutôt bien en coiffant l'Etoile sur le fil (86-84) pour conforter sa place de leader virtuel. D'ALMEIDA et KOVANUSIC ayant raté le tir de la gagne sur l'ultime possession ardennaise. Dommage pour de vaillants Carolos qui avaient pourtant réalisé le match qu'on attendait d'eux (93 d'évaluation collective) ...

Ce qui rendait Alex Casimiri amer: "On a eu mille occasions de tuer le match. On possède encore trois points d'avance à 1'30 de la fin du match. Donc on a le droit d'être déçu de la tournure prise par le match alors qu'on avait les choses en mains. On est décidément notre pire ennemi. J'ai parfois l'impression de diriger une équipe de gamins".

Pascal REMY

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